𝗝 𝗘 𝗔 𝟮𝟬𝟮𝟱 : 𝗹𝗲 𝗕𝘂𝗿𝘂𝗻𝗱𝗶 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲́ 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗯𝘂𝗱𝗴𝗲́𝘁𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘅𝗲́𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁

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: publié Mercredi, le 18/06/2025 par NKURUNZIZA Dieudonné

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𝙇𝙚 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 𝙖 𝙘𝙚́𝙡𝙚́𝙗𝙧𝙚́ 𝙡𝙖 𝙅𝙤𝙪𝙧𝙣𝙚́𝙚 𝙙𝙚 𝙡’𝙀𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩 𝘼𝙛𝙧𝙞𝙘𝙖𝙞𝙣 𝙨𝙤𝙪𝙨 𝙡𝙚 𝙩𝙝𝙚̀𝙢𝙚 « 𝙋𝙡𝙖𝙣𝙞𝙛𝙞𝙘𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙩 𝙗𝙪𝙙𝙜𝙚́𝙩𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙧𝙤𝙞𝙩𝙨 𝙙𝙚 𝙡’𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩 ». 𝙇𝙚𝙨 𝙛𝙚𝙨𝙩𝙞𝙫𝙞𝙩𝙚́𝙨 𝙨𝙚 𝙨𝙤𝙣𝙩 𝙙𝙚́𝙧𝙤𝙪𝙡𝙚́𝙚𝙨 𝙖̀ 𝙡’𝙀𝘾𝙊𝙁𝙊 𝙉𝙜𝙤𝙯𝙞 𝙄, 𝙧𝙮𝙩𝙝𝙢𝙚́𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙙𝙚́𝙛𝙞𝙡𝙚́𝙨 𝙨𝙘𝙤𝙡𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨, 𝙙𝙖𝙣𝙨𝙚𝙨, 𝙨𝙡𝙖𝙢𝙨, 𝙥𝙤𝙚̀𝙢𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙩𝙚́𝙢𝙤𝙞𝙜𝙣𝙖𝙜𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙟𝙚𝙪𝙣𝙚𝙨 𝙖𝙮𝙖𝙣𝙩 𝙧𝙚𝙥𝙧𝙞𝙨 𝙡𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙚́𝙩𝙪𝙙𝙚𝙨 𝙖𝙥𝙧𝙚̀𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙩𝙚𝙧𝙧𝙪𝙥𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨.

𝘿𝙚𝙨 𝙖𝙫𝙖𝙣𝙘𝙚́𝙚𝙨 𝙨𝙖𝙡𝙪𝙚́𝙚𝙨 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙩𝙚𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩𝙨

Le représentant du Conseil national des enfants a salué les efforts du Gouvernement, notamment la gratuité des soins de santé pour les moins de cinq ans, l’enseignement primaire gratuit et l’intégration des enfants dans les comités collinaires pour la défense de leurs droits.

De son côté, Hamady Ba, représentant de l’UNICEF, a rappelé que 55,3 % des enfants vivent sous le seuil de pauvreté monétaire (1 580 FBU/jour) et 64 % sont privés d’au moins trois droits essentiels comme la nutrition, l’assainissement ou la protection. Il a insisté sur la nécessité d’intégrer les recommandations du thème de cette année pour garantir un meilleur avenir aux enfants.

𝙐𝙣 𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙞𝙣𝙚𝙣𝙩𝙖𝙡 𝙖̀ 𝙗𝙪𝙙𝙜𝙚́𝙩𝙞𝙨𝙚𝙧 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡’𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙘𝙚

L’Union africaine met l’accent en 2025 sur une budgétisation orientée vers les droits de l’enfant, dans un contexte de défis liés aux conflits, au changement climatique et aux crises sanitaires. Cette approche s’inscrit aussi dans l’évaluation des Objectifs de Développement Durable et vise le développement du capital humain à long terme.

𝘿𝙚𝙨 𝙚𝙛𝙛𝙤𝙧𝙩𝙨 𝙧𝙚𝙘𝙤𝙣𝙣𝙪𝙨, 𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙗𝙪𝙙𝙜𝙚𝙩𝙨 𝙚𝙣𝙘𝙤𝙧𝙚 𝙞𝙣𝙨𝙪𝙛𝙛𝙞𝙨𝙖𝙣𝙩𝙨

Le Gouvernement du Burundi est reconnu pour ses efforts dans la mise en place de services essentiels. Toutefois, les budgets alloués restent en deçà des standards internationaux : 5,2 % pour la santé (contre 15 % selon la Déclaration d’Abuja) et 14,7 % pour l’éducation (contre 20,6 % en 2021/2022).

𝙇’𝙐𝙉𝙄𝘾𝙀𝙁 𝙧𝙚𝙣𝙤𝙪𝙫𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙨𝙤𝙣 𝙚𝙣𝙜𝙖𝙜𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙖𝙪𝙥𝙧𝙚̀𝙨 𝙙𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞

L’UNICEF, à travers son Programme de Coopération 2024–2027, a renouvellé son soutien au Burundi pour renforcer les investissements en faveur des enfants, en cohérence avec le Plan National de Développement 2018–2027 et la Vision 2040–2060.
𝙐𝙣𝙚 𝙧𝙚𝙘𝙤𝙣𝙣𝙖𝙞𝙨𝙨𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙪 G𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙖𝙪𝙭 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙚𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙜𝙖𝙜𝙚́𝙨

A cette occasion de la Journée de l’Enfant Africain, la ministre burundaise de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du genre, Imelde Sabushimike, a exprimé sa reconnaissance envers toutes les personnes et organisations, tant nationales qu’internationales, qui œuvrent pour la protection des droits de l’enfant. Elle a affirmé que cet engagement reflète l’amour porté aux enfants et démontre que le Gouvernement du Burundi reste pleinement engagé dans la défense de leurs droits.

𝙐𝙣 𝙙𝙚𝙫𝙤𝙞𝙧 𝙙𝙚 𝙢𝙚́𝙢𝙤𝙞𝙧𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙎𝙤𝙬𝙚𝙩𝙤

Elle a rappelé l’origine de cette journée, en évoquant les événements de 1976 à Soweto, en Afrique du Sud, où des enfants furent tués alors qu’ils réclamaient le droit d’aller à l’école sans discrimination raciale. Selon elle, cette journée est un moment de commémoration et de réflexion sur le sort de ces victimes innocentes.

𝙐𝙣 𝙨𝙪𝙞𝙫𝙞 𝙧𝙞𝙜𝙤𝙪𝙧𝙚𝙪𝙭 𝙙𝙚𝙨 𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙚𝙣 𝙛𝙖𝙫𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩𝙨

Elle a tenu à souligner que son ministère suit de près les actions menées par les organisations œuvrant dans le domaine des droits des enfants, afin de s’assurer qu’elles agissent réellement dans leur intérêt. Cela permettrait d’identifier les vrais acteurs, de détecter les éventuels blocages et de proposer des solutions. Elle a encouragé tous ceux qui s’investissent sans relâche pour le bien des enfants.

𝙐𝙣 𝙖𝙫𝙚𝙧𝙩𝙞𝙨𝙨𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙖𝙪𝙭 𝙛𝙧𝙚𝙞𝙣𝙨 𝙙𝙪 𝙙𝙚́𝙫𝙚𝙡𝙤𝙥𝙥𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩

Enfin, elle a réaffirmé l’engagement de son ministère à soutenir activement les initiatives en faveur des droits des enfants, tout en dénonçant ceux qui, par leur négligence ou leur mauvaise foi, compromettent ces droits. Elle a qualifié ces derniers d’obstacles au développement du pays, dans la mesure où ils nuisent à l’avenir des générations futures.