𝗥𝗲𝘃𝘂𝗲 𝗧𝗿𝗶𝗺𝗲𝘀𝘁𝗿𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗣𝗡𝗨𝗗-𝗕𝘂𝗿𝘂𝗻𝗱𝗶 : 𝗕𝗶𝗹𝗮𝗻 𝗲𝘁 𝗣𝗲𝗿𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝟮𝟬𝟮𝟱

Diplomatie

: publié Jeudi, le 03/04/2025 par NKURUNZIZA Dieudonné

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𝘓𝘦 𝙢𝘪𝘯𝘪𝘴𝘵𝙚̀𝘳𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝙖𝘧𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦𝘴 𝙚́𝘵𝘳𝘢𝘯𝘨𝙚̀𝘳𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝙘𝘰𝘰𝘱𝙚́𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶 𝙙𝙚́𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 (𝘔𝘈𝘌𝘊𝘋) 𝘢𝘪𝘯𝘴𝘪 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦 𝘗𝘳𝘰𝘨𝘳𝘢𝘮𝘮𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘕𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘜𝘯𝘪𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘋𝙚́𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 (𝘗𝘕𝘜𝘋) 𝘰𝘯𝘵 𝘰𝘳𝘨𝘢𝘯𝘪𝘴𝘦́, 𝘤𝘦 3 𝘢𝘷𝘳𝘪𝘭 2025, 𝘶𝘯𝘦 𝘳𝘦𝘷𝘶𝘦 𝘵𝘳𝘪𝘮𝘦𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘫𝘰𝘪𝘯𝘵𝘦 𝘥𝘶 𝘗𝘳𝘰𝘨𝘳𝘢𝘮𝘮𝘦 𝘗𝘢𝘺𝘴 2024-2027 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘙𝙚́𝘱𝘶𝘣𝘭𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘶 𝘉𝘶𝘳𝘶𝘯𝘥𝘪 𝘦𝘵 𝘭𝘦 𝘗𝘕𝘜𝘋. 𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘳𝘦𝘯𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘷𝘪𝘴𝘢𝘪𝘵 𝙖̀ 𝙚́𝘷𝘢𝘭𝘶𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘢𝘷𝘢𝘯𝘤𝙚́𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘥𝙚́𝘧𝘪𝘴, 𝘢𝘧𝘪𝘯 𝘥’𝘢𝘱𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘮𝙚́𝘭𝘪𝘰𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴.

𝙐𝙣𝙚 𝙧𝙚𝙣𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙢𝙪𝙡𝙩𝙞𝙨𝙚𝙘𝙩𝙤𝙧𝙞𝙚𝙡𝙡𝙚 à 𝘽𝙪𝙟𝙪𝙢𝙗𝙪𝙧𝙖

La revue s’est tenue à Bujumbura et a réuni des cadres du PNUD, des représentants de la Primature, des ministères sectoriels concernés, des agences du Système des Nations Unies et des partenaires de mise en œuvre. Des présentations sur différents portefeuilles et composantes ont permis de mettre en lumière les progrès réalisés ainsi que les défis rencontrés. Ces échanges ont été suivis de débats et de réflexions pour améliorer les activités et initiatives en cours.

𝙐𝙣𝙚 𝙤𝙥𝙥𝙤𝙧𝙩𝙪𝙣𝙞𝙩é 𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩é𝙜𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙜𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙣𝙖𝙣𝙘𝙚

Dans son discours, Mathieu Ciowela, représentant résident du PNUD au Burundi, a souligné que cette revue trimestrielle est bien plus qu’un simple exercice technique. Elle constitue une opportunité stratégique d’introspection et de projection, ainsi qu’un mécanisme de recevabilité mutuelle et de gouvernance pour le suivi de la mise en œuvre du cadre de coopération 2024-2027. Celui-ci s’aligne pleinement sur la vision du Burundi visant à devenir un pays émergent d’ici 2040 et un pays développé en 2060.

Mathieu Ciowela a également rappelé que l’ambition commune est claire : transformer structurellement l’économie et améliorer durablement les conditions de vie des Burundais. Il s’agit de répondre efficacement aux priorités nationales définies dans le Plan National de Développement révisé (PND) et d’accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).

𝘿𝙚𝙨 𝙤𝙗𝙟𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛𝙨 𝙥𝙧é𝙘𝙞𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙚 𝙥𝙧𝙚𝙢𝙞𝙚𝙧 𝙩𝙧𝙞𝙢𝙚𝙨𝙩𝙧𝙚 2025.

Alors que le premier trimestre 2025 marque la deuxième année d’exécution du programme, cette revue a pour objectifs :

Évaluer les progrès accomplis dans le cadre des Plans de Travail 2025 et des accords signés entre le PNUD et les partenaires d’exécution ;

Apprécier les résultats atteints et leur contribution aux priorités nationales ;

Identifier les défis et les risques afin de proposer des solutions concrètes et garantir l’adaptabilité des actions ;

Tirer les leçons et capitaliser les acquis pour renforcer l’impact des interventions ;

Mettre à jour les journaux de risques pour chaque portefeuille/projet ;

Définir les priorités stratégiques pour le deuxième trimestre.

𝙐𝙣𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙖𝙞𝙣𝙩𝙚 𝙗𝙪𝙙𝙜é𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙞𝙢𝙥𝙤𝙨𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙘𝙝𝙤𝙞𝙭 𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩é𝙜𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨

Le représentant résident du PNUD a par ailleurs souligné que cette revue intervient dans un contexte marqué par une diminution des engagements financiers des partenaires au niveau mondial. Conscient de l’impact sur le budget du PNUD, il a annoncé une révision à la baisse des allocations budgétaires pour l’exercice 2025. Au Burundi, les fonds alloués au programme seront réduits de 13,4 %, tandis que le budget institutionnel subira une baisse de 3,5 %.

Face à ces contraintes, il a exhorté les participants à réfléchir à des mesures de prudence financière et de réduction des coûts, afin de renforcer la résilience budgétaire à moyen terme. Une révision des priorités au sein des portefeuilles et programmes pourrait ainsi s’imposer pour mieux s’adapter à ce contexte de restriction budgétaire.

𝙐𝙣𝙚 𝙖𝙥𝙥𝙧𝙤𝙘𝙝𝙚 𝙝𝙤𝙡𝙞𝙨𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙪𝙣 𝙙é𝙫𝙚𝙡𝙤𝙥𝙥𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙪𝙧𝙖𝙗𝙡𝙚

Dans son discours d’ouverture, Gaudence Sindayigaya, Directeur Général des relations multilatérales au MAECD, s’est félicité de la mise en œuvre du Programme Pays 2024-2027. Il a rappelé que ce programme repose sur trois axes principaux :

Justice, état de droit et cohésion sociale

Efficacité des institutions

Soutien à l’entrepreneuriat innovant pour l’autonomisation des jeunes et des femmes

Aligné sur le Plan National de Développement 2018-2027 révisé et sur la vision de développement du Burundi, ce cadre de coopération constitue un levier essentiel pour le pays.

Selon lui, cette revue annuelle est une occasion d’échanger sur les leçons apprises et les bonnes pratiques liées à cette approche holistique. "Le temps qui reste jusqu’en 2027 et la contrainte budgétaire nous imposent une rigueur résiliente sans précédent. Une participation active et une priorisation des actions ayant un impact direct sur les communautés sont donc essentielles pour définir ensemble les priorités de l’année 2025", a-t-il conclu.