𝗟𝗮 𝗙𝗼𝗻𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗨𝘄𝗶𝗿𝗮𝗴𝗶𝘆𝗲 𝘃𝗼𝗹𝗲 𝗮𝘂 𝘀𝗲𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗹𝘃𝗼𝘆𝗮𝗻𝘁𝘀

Société

: publié Jeudi, le 20/03/2025 par NDAYISHIMIYE Emmanuel

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𝙎𝙮𝙡𝙫𝙞𝙚 𝙐𝙬𝙞𝙧𝙖𝙜𝙞𝙮𝙚, 𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙞𝙙𝙚𝙣𝙩𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙁𝙤𝙣𝙙𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙐𝙬𝙞𝙧𝙖𝙜𝙞𝙮𝙚 𝙖 𝙖𝙣𝙞𝙢𝙚́ 𝙙𝙚𝙨 𝙨𝙚́𝙖𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙨𝙚𝙣𝙨𝙞𝙗𝙞𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙨𝙪𝙧 𝙡'𝙖𝙪𝙩𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙣𝙩𝙖𝙣𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙙𝙚́𝙛𝙞𝙘𝙞𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙫𝙞𝙨𝙪𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙫𝙞𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙆𝙖𝙮𝙖𝙣𝙯𝙖, 𝙉𝙜𝙤𝙯𝙞, 𝙆𝙞𝙧𝙪𝙣𝙙𝙤, 𝙈𝙪𝙮𝙞𝙣𝙜𝙖 𝙚𝙩 𝙂𝙞𝙩𝙚𝙜𝙖, 𝙡𝙚𝙨 18 𝙚𝙩 19 𝙢𝙖𝙧𝙨 2025.

Sylvie Uwiragiye, présidente de la Fondation Uwiragiye, a rencontré des personnes vivant avec des déficiences visuelles. Dans le cadre de la célébration du mois dédié aux femmes et des six ans d’existence de la Fondation Uwiragiye, la présidente de cette Fondation a octroyé des vivres et des non-vivres à ces personnes, en vue de marquer sa solidarité avec cette communauté de personnes vivant avec des déficiences visuelles et leur offrir son soutien.

Elle a également appelé les personnes malvoyantes à la limitation des naissances pour mettre au monde des enfants dont ils sont capables d'assurer l'éducation correctement.

𝙐𝙣𝙚 𝙞𝙣𝙞𝙩𝙞𝙖𝙩𝙞𝙫𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡'𝙞𝙣𝙘𝙡𝙪𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙩 𝙡'𝙖𝙪𝙩𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣

Dans un geste fort de soutien, Sylvie Uwiragiye a distribué des vivres tels que du riz, de la farine de maïs et des pagnes, ainsi que des beignets destinés aux familles ayant des enfants. Elle a expliqué que cette initiative s'inscrivait dans sa volonté de promouvoir l'autonomisation des personnes malvoyantes, tout en marquant les six ans de la Fondation, qui se consacre à l’éducation des enfants malvoyants.

Les bénéficiaires ont exprimé leur gratitude envers la présidente, soulignant l'importance de cette aide et la reconnaissance de leurs difficultés quotidiennes. Cependant, ils ont par ailleurs soulevé plusieurs préoccupations, dont la difficulté d'accès aux cannes blanches, outils essentiels pour leur mobilité, ainsi que la marginalisation persistante qu'ils subissent au sein de la société.

𝙇’𝙖𝙪𝙩𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚𝙨 𝙢𝙖𝙡𝙫𝙤𝙮𝙖𝙣𝙩𝙚𝙨

Sylvie Uwiragiye a insisté sur le fait que les personnes malvoyantes ne doivent pas être considérées comme inaptes ou dépendantes. Selon elle, ces individus sont tout à fait capables de contribuer activement à la société, de subvenir à leurs besoins et de se développer personnellement et professionnellement. Elle a déploré la vision négative qui entoure très souvent les personnes vivant avec un handicap visuel, notamment la tendance à les voir comme des mendiants dans les rues.

Elle a encouragé les bénéficiaires à initier des activités génératrices de revenus, telles que l'élevage ou l'artisanat, pour améliorer leur qualité de vie et devenir économiquement indépendants. Cette approche vise à promouvoir une société plus inclusive, où chacun peut jouer un rôle actif dans son développement.

𝘼𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙖̀ 𝙡'𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡'𝙚́𝙙𝙪𝙘𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙢𝙖𝙡𝙫𝙤𝙮𝙖𝙣𝙩𝙨

Un autre point important abordé par Sylvie Uwiragiye est la question de l’éducation des enfants malvoyants. Elle a exprimé son mécontentement face aux obstacles auxquels ces enfants sont confrontés pour accéder à une éducation de qualité. Elle a particulièrement souligné qu'il est inadmissible qu'un enfant malvoyant soit exclu de l'école parce qu'il n'a pas de cahiers ou d'autres fournitures scolaires essentielles.

Dans ce cadre, la présidente de la Fondation Uwiragiye a appelé le gouvernement du Burundi à prendre des mesures concrètes pour soutenir les enfants malvoyants, en garantissant leur accès gratuit à l'éducation et en leur fournissant le matériel scolaire adapté à leurs besoins. Pour elle, l'éducation doit être un droit fondamental, quel que soit le type de handicap.

𝙐𝙣𝙚 𝙫𝙞𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡'𝙖𝙫𝙚𝙣𝙞𝙧

Enfin, Sylvie Uwiragiye a exprimé sa vision pour l'avenir des enfants malvoyants qu’elle accompagne à travers la Fondation Uwiragiye.

Elle souhaite les voir atteindre un haut niveau d’éducation et poursuivre leurs études jusqu’à l’université. L’objectif est de former des citoyens actifs et productifs, qui pourront contribuer au développement du pays. Elle est convaincue qu'en 2040 et 2060, ces enfants malvoyants joueront un rôle clé dans la réalisation de la vision du Burundi, aux côtés des autres citoyens du pays.