𝙇𝙖 𝙋𝙧𝙚𝙢𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝘿𝙖𝙢𝙚 𝙙𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙘𝙚́𝙙𝙚́, 𝙡𝙪𝙣𝙙𝙞 17 𝙢𝙖𝙧𝙨 2025, 𝙖𝙪 𝙡𝙖𝙣𝙘𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙤𝙛𝙛𝙞𝙘𝙞𝙚𝙡 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙫𝙖𝙘𝙘𝙞𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙚 𝙥𝙖𝙧𝙪𝙙𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙖̀ 𝙡'𝙃𝙤̂𝙥𝙞𝙩𝙖𝙡 𝙂𝙚́𝙣𝙚́𝙧𝙖𝙡 𝙙𝙚 𝙈𝙥𝙖𝙣𝙙𝙖, 𝙚𝙣 𝙥𝙧𝙤𝙫𝙞𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙚 𝘽𝙪𝙗𝙖𝙣𝙯𝙖. 𝙎𝙤𝙪𝙨 𝙡𝙚 𝙩𝙝𝙚̀𝙢𝙚 «𝙇𝙚 𝙫𝙖𝙘𝙘𝙞𝙣 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙚 𝙥𝙖𝙡𝙪𝙙𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙚𝙨𝙩 𝙙𝙞𝙨𝙥𝙤𝙣𝙞𝙗𝙡𝙚 𝙖𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞, 𝙛𝙖𝙞𝙨𝙤𝙣𝙨 𝙫𝙖𝙘𝙘𝙞𝙣𝙚𝙧 𝙣𝙤𝙨 𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩𝙨 », 𝙘𝙚𝙩 𝙀𝙫𝙚́𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙨𝙮𝙢𝙗𝙤𝙡𝙞𝙨𝙚 𝙪𝙣 𝙚𝙨𝙥𝙤𝙞𝙧 𝙣𝙤𝙪𝙫𝙚𝙖𝙪 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙢𝙞𝙡𝙡𝙞𝙚𝙧𝙨 𝙙'𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙚𝙩 𝙡𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙛𝙖𝙢𝙞𝙡𝙡𝙚𝙨.

𝙐𝙣𝙚 𝙧𝙚́𝙜𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙘𝙪𝙡𝙞𝙚̀𝙧𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙫𝙪𝙡𝙣𝙚́𝙧𝙖𝙗𝙡𝙚

Dans son discours, le Gouverneur de Bubanza, Cléophas Nizigiyimana, a salué l’initiative du Gouvernement et l’engagement de la Première Dame. Il a rappelé l’impact considérable du paludisme dans sa province : «1,2 % des patients soignés en 2024 souffraient du paludisme ». Une statistique qui illustre la vulnérabilité de la région de l’Imbo face à cette maladie.

Le Gouverneur a appelé les habitants à profiter de cette opportunité pour protéger leurs enfants : « Ce vaccin est une chance pour nous tous. Faisons vacciner nos enfants et réduisons la mortalité liée au paludisme. »

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Le Burundi rejoint les 17 autres pays africains ayant intégré le vaccin antipaludique dans leur programme de vaccination de routine, grâce au soutien de GAVI, l’Alliance du Vaccin selon Mario Jimenez, responsable pays senior pour le Burundi. Il a félicité les autorités burundaises pour l’intégration de ce nouveau vaccin antipaludique qui est le fruit de décennies de recherche scientifique et qui représente une avancée capitale pour la santé publique en Afrique. Il permettra de sauver des milliers de vies et de soulager les familles burundaises, a souligné Jimenez.

Le représentant de l’OMS, Xavier Crespin, a également applaudi cette initiative, qualifiant le lancement de la vaccination de « moment historique ». Il a rappelé que 94 % des cas mondiaux de paludisme et 95 % des décès liés ont été enregistrés en Afrique en 2023."Le Burundi renforce ainsi son engagement dans la lutte contre cette maladie dévastatrice. Le lancement de ce vaccin est une avancée majeure dans la protection des plus vulnérables."

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Selon la ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le SIDA, Lydwine Baradahana, la première phase de la vaccination ciblera neuf provinces particulièrement touchées par le paludisme:
 Bubanza
 Cankuzo
 Cibitoke
 Karusi
 Kirundo
 Muyinga
 Ngozi
 Rutana
 Ruyigi

Elle a toutefois souligné que le programme sera progressivement élargi à l’ensemble du pays. "Ce vaccin ne remplace pas les autres mesures de prévention, mais il vient les renforcer. L'utilisation de moustiquaires, la pulvérisation des foyers une fois nécessaire et les soins médicaux restent essentiels.", a-t-elle souligné.

𝙐𝙣 𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙖̀ 𝙡𝙖 𝙢𝙤𝙗𝙞𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚

Dans son allocution, la Première Dame a précisé que le l'age ciblé pour le vaccin antipaludique et de de 6 mois et . Le calendrier vaccinal détaillé des quatre doses est la suivante: à 6, 7, 9 et 18 mois.

Elle a exhorté les parents à faire vacciner leurs enfants, insistant sur la complémentarité avec les mesures de prévention existantes.
"Ce vaccin est un outil de plus pour protéger nos enfants, réduire considérablement le paludisme et sauver des vies.", a insisté la Première Dame.

Avec cette initiative, le Burundi s’engage fermement dans la lutte contre cette maladie qui reste l’une des principales causes de mortalité infantile dans le pays. Elle a exhorté la population à répondre massivement à l’appel et si les infrastructures de santé pourront assurer un déploiement efficace du vaccin sur l’ensemble du territoire.