𝗟𝗲𝘀 𝗿𝗮𝗽𝗮𝘁𝗿𝗶𝗲́𝘀, 𝘀𝗮𝘁𝗶𝘀𝗳𝗮𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹'𝗮𝗰𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗿𝘃𝗲́ 𝗲𝘁 𝗱𝘂 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗶𝗲𝗻 𝗶𝗻𝗰𝗲𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁

Société

: publié Vendredi, le 12/09/2025 par NZOHAYIMANA ALEXIS

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𝙇𝙚𝙨 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙖𝙞𝙨 𝙧𝙖𝙥𝙖𝙩𝙧𝙞𝙚́𝙨 𝙞𝙣𝙨𝙩𝙖𝙡𝙡𝙚́𝙨 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚 𝙘𝙖𝙢𝙥 𝙙𝙚 𝙈𝙪𝙨𝙝𝙖𝙧𝙖, 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙚 𝙉𝙮𝙖𝙣𝙯𝙖 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙫𝙞𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙚 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙜𝙖, 𝙚𝙭𝙥𝙧𝙞𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙡𝙚𝙪𝙧 𝙨𝙖𝙩𝙞𝙨𝙛𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡'𝙖𝙘𝙘𝙪𝙚𝙞𝙡 𝙡𝙚𝙪𝙧 𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙧𝙫𝙚́, 𝙚𝙩 𝙡𝙚 𝙨𝙤𝙪𝙩𝙞𝙚𝙣 𝙦𝙪𝙚 𝙡’𝙀́𝙩𝙖𝙩 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙞𝙣𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙚𝙪𝙧 𝙖𝙥𝙥𝙤𝙧𝙩𝙚𝙧.

𝘼𝙞𝙙𝙚 𝙢𝙖𝙩𝙚́𝙧𝙞𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙚𝙩 𝙛𝙞𝙣𝙖𝙣𝙘𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙫𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙫𝙞𝙚

Ces rapatriés témoignent qu’à leur retour, ils ont reçu des vivres et du matériel de première nécessité. Ils ont également bénéficié d’une aide financière qui leur a permis d’acheter des terrains et de se construire des maisons. L’État, pour sa part, a assuré la couverture des toits et la fermeture de leurs maisons. Ils confirment que le Gouvernement leur a fourni chacun, vingt-quatre tôles, des clous, des portes ainsi que des fenêtres.

𝙐𝙣𝙚 𝙞𝙣𝙩𝙚́𝙜𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙧𝙚́𝙪𝙨𝙨𝙞𝙚 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙖𝙪𝙩𝙚́

Hafashimana Eraste, un de ces rapatriés, se réjouit de la bonne intégration dans la communauté et du soutien de l’Etat pour démarrer une nouvelle vie. Il appelle ses compatriotes encore en exil à rentrer, car, selon lui, le Burundi est une terre accueillante où règnent la paix et la sécurité.

𝘿𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙚́𝙟𝙪𝙜𝙚́𝙨 𝙙𝙚́𝙢𝙚𝙣𝙩𝙞𝙨 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙖 𝙧𝙚́𝙖𝙡𝙞𝙩𝙚́

De son côté, Harerimana Claudette exprime sa gratitude pour l’accueil reçu et témoigne : « On nous faisait peur en disant qu’une fois arrivé, les Imbonerakure nous attaqueraient et nous dépouilleraient de nos biens, mais nous n’avons pas constaté de telles choses. Nous vivons en parfaite harmonie avec les autres». Elle invite également ceux qui hésitent encore à rentrer à cause de la peur, car, souligne-t-elle, la paix règne au Burundi.

𝙍𝙚́𝙪𝙨𝙨𝙞𝙩𝙚 𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙚𝙩 𝙞𝙣𝙩𝙚́𝙜𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙧𝙤𝙛𝙚𝙨𝙨𝙞𝙤𝙣𝙣𝙚𝙡𝙡𝙚

Nibishobora Adelphine, également rapatriée, aujourd’hui commerçante, confirme à son tour : « On nous avait fait peur en disant que nous allions vivre dans la misère, mais ce n’est pas ce que nous constatons».

𝙐𝙣 𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙖̀ 𝙡’𝙪𝙣𝙞𝙩𝙚́ 𝙚𝙩 𝙖𝙪 𝙙𝙚́𝙫𝙚𝙡𝙤𝙥𝙥𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩

Tous ces rapatriés appellent leurs frères et sœurs encore en exil à regagner le bercail, pour unir leurs forces dans les travaux de développement et bâtir leur pays natal, rappelant que la vie en exil n’est pas une vie à envier.