𝗟'𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲𝗻𝗲𝘂𝗿𝗶𝗮𝘁, 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗮𝗿𝗺𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗶𝘅 𝗲𝗻 𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗹𝗲

Economie

: publié Jeudi, le 11/09/2025 par HATUNGIMANA Eric

Imprimer

suivre @RTNBurundi

𝘽𝙪𝙟𝙪𝙢𝙗𝙪𝙧𝙖, 11 𝙨𝙚𝙥𝙩𝙚𝙢𝙗𝙧𝙚 2025 – 𝙇’𝙞𝙣𝙨𝙩𝙞𝙩𝙪𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡’𝙊𝙢𝙗𝙪𝙙𝙨𝙢𝙖𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙍𝙚́𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞, 𝙚𝙣 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙚𝙣𝙖𝙧𝙞𝙖𝙩 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙡’𝙊𝙉𝙂 𝙄𝙣𝙩𝙚𝙧𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡 𝘼𝙡𝙚𝙧𝙩, 𝙖 𝙤𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙚́ 𝙪𝙣 𝙖𝙩𝙚𝙡𝙞𝙚𝙧 𝙧𝙚́𝙜𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡 𝙙𝙚 𝙧𝙚́𝙛𝙡𝙚𝙭𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙩 𝙙’𝙚́𝙘𝙝𝙖𝙣𝙜𝙚𝙨 𝙙’𝙚𝙭𝙥𝙚́𝙧𝙞𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙟𝙚𝙪𝙣𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚𝙥𝙧𝙚𝙣𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙫𝙚𝙣𝙪𝙨 𝙙𝙚 𝙥𝙡𝙪𝙨𝙞𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙥𝙖𝙮𝙨 𝙙’𝘼𝙛𝙧𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙘𝙚𝙣𝙩𝙧𝙖𝙡𝙚. 𝙋𝙡𝙖𝙘𝙚́ 𝙨𝙤𝙪𝙨 𝙡𝙚 𝙩𝙝𝙚̀𝙢𝙚 « 𝙇’𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚𝙥𝙧𝙚𝙣𝙚𝙪𝙧𝙞𝙖𝙩, 𝙡𝙚𝙫𝙞𝙚𝙧 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡’𝘼𝙜𝙚𝙣𝙙𝙖 𝙅𝙚𝙪𝙣𝙚𝙨𝙨𝙚, 𝙋𝙖𝙞𝙭 𝙚𝙩 𝙎𝙚́𝙘𝙪𝙧𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙮𝙨 𝙙𝙚 𝙡’𝘼𝙛𝙧𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙘𝙚𝙣𝙩𝙧𝙖𝙡𝙚 », 𝙘𝙚𝙩 𝙖𝙩𝙚𝙡𝙞𝙚𝙧 𝙖 𝙤𝙛𝙛𝙚𝙧𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙥𝙡𝙖𝙩𝙚𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚 𝙪𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙙𝙞𝙖𝙡𝙤𝙜𝙪𝙚, 𝙙𝙚 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙖𝙜𝙚 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙩𝙧𝙪𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙟𝙚𝙩𝙨 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙨 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙟𝙚𝙪𝙣𝙚𝙨 𝙥𝙤𝙧𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙙’𝙞𝙣𝙞𝙩𝙞𝙖𝙩𝙞𝙫𝙚𝙨.

𝙐𝙣 𝙚𝙣𝙜𝙖𝙜𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙛𝙤𝙧𝙩 𝙚𝙣 𝙛𝙖𝙫𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙟𝙚𝙪𝙣𝙚𝙨𝙨𝙚

Dans son allocution d’ouverture, l’Ombudsman burundais, Aimée Laurentine Kanyana, a salué le gouvernement du Burundi ainsi que les partenaires techniques et financiers pour leurs efforts constants en faveur de l’autonomisation des jeunes et des femmes. Elle a souligné que la jeunesse occupe une place centrale dans les stratégies de consolidation de la paix et du développement inclusif.

« Cet atelier doit être une opportunité pour vous, jeunes, de partager vos expériences, d’échanger les bonnes pratiques, mais aussi de poser les bases de projets communs. En tant qu’institutions d’Ombudsmen et de Médiateurs, nous continuerons à porter vos voix auprès des décideurs afin que vos aspirations se traduisent en actions concrètes », a-t-elle rassuré.

𝙇𝙖 𝙟𝙚𝙪𝙣𝙚𝙨𝙨𝙚, 𝙢𝙤𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙫𝙞𝙨𝙞𝙤𝙣 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 2040–2060

De son côté, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Lydia Nsekera, a rappelé que plus de 65 % de la population burundaise est composée de jeunes. Elle a souligné que ce capital humain constitue le cœur battant de la Vision Burundi 2040–2060, une feuille de route ambitieuse vers un développement durable et inclusif.

La ministre a insisté sur le fait que l’entrepreneuriat ne doit pas seulement être vu comme un moyen de créer de l’emploi, mais également comme un instrument stratégique de prévention des conflits et de promotion de la paix.

« La jeunesse doit être à la fois créatrice d’emplois et ambassadrice de la paix. A travers vos entreprises et initiatives, démontrez que l’entrepreneuriat est un levier puissant pour renforcer la coopération régionale, prévenir les tensions et bâtir une Afrique centrale plus forte et plus unie », a-t-elle déclaré.

𝘿𝙚𝙨 𝙚́𝙘𝙝𝙖𝙣𝙜𝙚𝙨 𝙧𝙞𝙘𝙝𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙩𝙧𝙪𝙘𝙩𝙞𝙛𝙨

Les jeunes participants, venus du Burundi, du Rwanda, de la République démocratique du Congo, donc de la sous-région, ont pris part à des panels interactifs, des travaux en groupe et des sessions de partage d’expériences.

Les discussions ont porté notamment sur :

Les défis de l’entrepreneuriat en Afrique centrale : manque d’accès au financement, lourdeur administrative, instabilité politique et insécurité dans certaines zones, insuffisance de formation technique et managériale.

Les solutions proposées : développement des incubateurs régionaux, mise en place de fonds communs d’investissement pour jeunes entrepreneurs, accompagnement technique et juridique, et renforcement des partenariats public-privé.

La contribution des jeunes entrepreneurs à la paix et à la sécurité : promotion de l’emploi des jeunes pour réduire la pauvreté et la vulnérabilité aux manipulations politiques, création de projets transfrontaliers favorisant la coopération économique et sociale, et engagement des jeunes comme acteurs de médiation communautaire à travers leurs initiatives.

𝘾𝙤𝙣𝙨𝙩𝙧𝙪𝙞𝙧𝙚 𝙪𝙣 𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙖𝙪 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙛𝙧𝙤𝙣𝙩𝙖𝙡𝙞𝙚𝙧

Un des points forts de l’atelier a été la volonté des jeunes de mettre en place un réseau régional des jeunes entrepreneurs pour la paix. Ce réseau servira de plateforme d’échanges permanents, d’incubation d’idées innovantes et de plaidoyer auprès des gouvernements et organisations régionales.

En groupe, les jeunes ont également présenté les défis rencontrés et proposé plusieurs projets pilotes allant de l’agro-industrie durable à l’économie numérique, en passant par les énergies renouvelables et le commerce transfrontalier. Ces initiatives visent à démontrer concrètement que l’entrepreneuriat est non seulement une source de revenus, mais aussi un instrument de stabilité et de cohésion sociale.

𝙐𝙣𝙚 𝙫𝙞𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡’𝘼𝙛𝙧𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙘𝙚𝙣𝙩𝙧𝙖𝙡𝙚

L’atelier s’est conclu par une déclaration des jeunes entrepreneurs, appelant à :

1. Un soutien accru des gouvernements et des partenaires techniques et financiers.
2. La création de mécanismes régionaux de financement adaptés aux réalités de la jeunesse africaine.
3. La promotion de programmes d’éducation à l’entrepreneuriat et à la citoyenneté active.
4. La mise en place d’initiatives de coopération transfrontalière pour renforcer la paix et la stabilité.

Cette rencontre a ainsi permis de poser des jalons solides pour une Afrique centrale où la jeunesse présente à savoir les jeunes burundais, rwandais et congolais sont appelés à être à la fois acteurs de développement et piliers de la paix et de la sécurité.