𝗟𝗮 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗠𝗣𝗠𝗘𝘀, 𝘂𝗻 𝗹𝗲𝘃𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹’𝗲́𝗺𝗲𝗿𝗴𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲

Economie

: publié Samedi, le 12/07/2025 par HATUNGIMANA Eric

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𝙐𝙣 𝙩𝙞𝙨𝙨𝙪 𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙚𝙣𝙘𝙤𝙧𝙚 𝙙𝙤𝙢𝙞𝙣𝙚́ 𝙥𝙖𝙧 𝙡’𝙞𝙣𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚𝙡, 𝙖𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 𝙡𝙖 𝙢𝙖𝙟𝙤𝙧𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙚𝙨 𝙖𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙚́𝙫𝙤𝙡𝙪𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡’𝙞𝙣𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚𝙡, 𝙘𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙛𝙧𝙚𝙞𝙣𝙚 𝙡𝙚𝙪𝙧 𝙖𝙘𝙘𝙚̀𝙨 𝙖𝙪 𝙘𝙧𝙚́𝙙𝙞𝙩, 𝙖̀ 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙩𝙪𝙧𝙚 𝙨𝙤𝙘𝙞𝙖𝙡𝙚, 𝙖𝙪𝙭 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙖𝙩𝙨 𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚𝙡𝙨, 𝙖𝙞𝙣𝙨𝙞 𝙦𝙪’𝙖𝙪𝙭 𝙤𝙥𝙥𝙤𝙧𝙩𝙪𝙣𝙞𝙩𝙚́𝙨 𝙙𝙚 𝙘𝙧𝙤𝙞𝙨𝙨𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙖̀ 𝙡𝙤𝙣𝙜 𝙩𝙚𝙧𝙢𝙚. 𝘾’𝙚𝙨𝙩 𝙘𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙩𝙖𝙩 𝙦𝙪𝙞 𝙖 𝙢𝙤𝙩𝙞𝙫𝙚́ 𝙡’𝙤𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙’𝙪𝙣 𝙖𝙩𝙚𝙡𝙞𝙚𝙧 𝙙𝙚 𝙨𝙚𝙣𝙨𝙞𝙗𝙞𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙖̀ 𝘽𝙪𝙟𝙪𝙢𝙗𝙪𝙧𝙖, 𝙙𝙚́𝙙𝙞𝙚́ 𝙖𝙪𝙭 𝙈𝙞𝙘𝙧𝙤𝙨, 𝙋𝙚𝙩𝙞𝙩𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙈𝙤𝙮𝙚𝙣𝙣𝙚𝙨 𝙀𝙣𝙩𝙧𝙚𝙥𝙧𝙞𝙨𝙚𝙨 (𝙈𝙋𝙈𝙀𝙨).

L’ atelier avait pour objectif de promouvoir la formalisation et faire connaître les opportunités offertes par le marché des capitaux. L’événement a été initié par le Centre pour le Développement des Entreprises dans la région des Grands Lacs (CDE), en collaboration avec l’Agence de Développement du Burundi (ADB) et l’Autorité de Régulation des Marchés de Capitaux (ARMC).

𝘿𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚𝙥𝙧𝙞𝙨𝙚𝙨 𝙙𝙮𝙣𝙖𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙞𝙣𝙫𝙞𝙨𝙞𝙗𝙡𝙚𝙨

Dans son allocution, le Directeur Général de l’ADB, Dr Révérien Nizigiyimana, a reconnu que les acteurs informels sont souvent les plus dynamiques et les plus ancrés dans les réalités sociales. Cependant, leur non-formalisation représente une perte sèche pour le développement socio-économique du pays.

Selon lui, « une entreprise formalisée est visible, finançable, capable d’innover et d’exporter, créatrice d’emplois durables, et éligible à une introduction en bourse ». Le DG a réaffirmé l’engagement de l’ADB à accompagner toute initiative structurante à destination des MPMEs, qu’il considère comme « le socle d’un développement endogène, durable et inclusif ».

𝙇𝙖 𝙛𝙤𝙧𝙢𝙖𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣, 𝙪𝙣𝙚 𝙪𝙧𝙜𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚

De son côté, Manirakiza Aimable, Président et Directeur Général du CDE, a rappelé que l’informalité limite l’accès au financement, à la crédibilité et aux opportunités économiques. Pour lui, la formalisation est désormais une urgence nationale si le Burundi veut accélérer son développement économique.

Il a plaidé pour le renforcement du dialogue public-privé, vu comme une clé pour relever les défis du secteur. Il a aussi souligné l’importance d’un cadre de réflexion commun entre institutions, partenaires publics et privés pour promouvoir des politiques favorables à l’émergence d’un secteur formel solide.

𝙇𝙚𝙨 𝙢𝙖𝙧𝙘𝙝𝙚́𝙨 𝙙𝙚 𝙘𝙖𝙥𝙞𝙩𝙖𝙪𝙭 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙨𝙤𝙡𝙪𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙛𝙞𝙣𝙖𝙣𝙘𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩

Le représentant de l’ARMC a mis en avant les avantages concrets que la formalisation offre aux entreprises, notamment l’accès aux financements à travers les marchés de capitaux : actions, obligations ou cotation en bourse.

Il a insisté sur le fait que la formalisation est un levier stratégique pour concrétiser les projets d’investissement, bâtir un écosystème entrepreneurial cohérent, et renforcer la résilience économique du pays.

𝙐𝙣𝙚 𝙫𝙞𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙖̀ 𝙡𝙤𝙣𝙜 𝙩𝙚𝙧𝙢𝙚 : 2040–2060

Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la Vision du Burundi émergent en 2040 et développé en 2060, qui repose sur trois piliers :

Une économie compétitive

Une croissance verte et inclusive

La valorisation du potentiel entrepreneurial national

Comme l’a expliqué le DG de l’ADB, cette vision ne peut se concrétiser sans :

Une transformation profonde de l’économie,

Un accès élargi aux ressources financières,

Une démocratisation du capital,

Et une participation populaire à l’actionnariat des entreprises via la bourse.

𝘾𝙖𝙥 𝙨𝙪𝙧 𝙪𝙣 𝙖𝙫𝙚𝙣𝙞𝙧 𝙨𝙩𝙧𝙪𝙘𝙩𝙪𝙧𝙚́ 𝙚𝙩 𝙞𝙣𝙘𝙡𝙪𝙨𝙞𝙛

À travers cette initiative, le Burundi pose les jalons d’un écosystème économique plus formel, transparent et résilient, qui place les MPMEs au cœur du développement. La formalisation n’est plus une option, mais une nécessité pour bâtir un avenir prospère, inclusif et durable.