𝗨𝗻 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹’𝗲́𝗾𝘂𝗶𝘁𝗲́: 𝗹𝗲 𝗯𝘂𝗱𝗴𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹'𝗘𝘁𝗮𝘁 𝗱𝗼𝗶𝘁 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗼𝘂𝘁𝗶𝗹 𝗱’𝗶𝗻𝗰𝗹𝘂𝘀𝗶𝗼𝗻

Société

: publié Mercredi, le 30/07/2025 par NYANDWI Dieudonné

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𝙐𝙣 𝙖𝙩𝙚𝙡𝙞𝙚𝙧 𝙞𝙣𝙚́𝙙𝙞𝙩 𝙙𝙚 𝙙𝙚𝙪𝙭 𝙟𝙤𝙪𝙧𝙨 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙗𝙪𝙙𝙜𝙚́𝙩𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙨𝙚𝙣𝙨𝙞𝙗𝙡𝙚 𝙖𝙪 𝙜𝙚𝙣𝙧𝙚 𝙨’𝙚𝙨𝙩 𝙩𝙚𝙣𝙪 𝙖̀ 𝙂𝙞𝙩𝙚𝙜𝙖 𝙡𝙖 𝙘𝙖𝙥𝙞𝙩𝙖𝙡𝙚 𝙥𝙤𝙡𝙞𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙪 𝙥𝙖𝙮𝙨, 𝙙𝙚̀𝙨 𝙢𝙖𝙧𝙙𝙞 𝙡𝙚 29 𝙟𝙪𝙞𝙡𝙡𝙚𝙩 2025. 𝘾𝙚𝙩 𝙖𝙩𝙚𝙡𝙞𝙚𝙧 𝙖 𝙧𝙚́𝙪𝙣𝙞 𝙤𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙛𝙚́𝙢𝙞𝙣𝙞𝙣𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙖𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙨𝙤𝙘𝙞𝙚́𝙩𝙚́ 𝙘𝙞𝙫𝙞𝙡𝙚. 𝙊𝙗𝙟𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛 : 𝙙𝙤𝙩𝙚𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙘𝙞𝙥𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙙’𝙤𝙪𝙩𝙞𝙡𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙘𝙧𝙚𝙩𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙧𝙚𝙣𝙙𝙧𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙗𝙪𝙙𝙜𝙚𝙩𝙨 𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞𝙘𝙨 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙚́𝙦𝙪𝙞𝙩𝙖𝙗𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙤𝙧𝙞𝙚𝙣𝙩𝙚́𝙨 𝙫𝙚𝙧𝙨 𝙪𝙣𝙚 𝙧𝙚́𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙚́𝙜𝙖𝙡𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙚𝙨 𝙘𝙝𝙖𝙣𝙘𝙚𝙨.

Placé sous le signe de l’inclusion à l’initiative du Forum National des Femmes, en partenariat avec L'ONU Femmes, cet événement a réuni des voix diverses autour d’un même objectif : faire de la budgétisation sensible au genre (BSG) un levier du développement durable et équitable.

𝙐𝙣 𝙗𝙪𝙙𝙜𝙚𝙩 𝙞𝙣𝙘𝙡𝙪𝙨𝙞𝙛 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚𝙧 𝙡𝙖 𝙨𝙤𝙘𝙞𝙚́𝙩𝙚́

Dans son allocution d’ouverture, Mme Emérance Bucumi, Présidente du Forum National des Femmes, a salué l’engagement collectif des participants et partenaires. Elle a rappelé que l’inégalité de genre reste un obstacle majeur au progrès, insistant sur l’importance de renforcer les capacités techniques des acteurs locaux. «Un budget pensé avec une approche genre devient un outil puissant pour transformer la société et réduire les inégalités», a-t-elle affirmé.

𝙐𝙣𝙚 𝙖𝙥𝙥𝙧𝙤𝙘𝙝𝙚 𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩𝙚́𝙜𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡'𝙖𝙪𝙩𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙜𝙧𝙤𝙪𝙥𝙚𝙨 𝙢𝙖𝙧𝙜𝙞𝙣𝙖𝙡𝙞𝙨𝙚́𝙨

De son côté, Mme Liliane Nijimbere, Vice-Présidente du Collectif des associations et ONG féminines (CAFOB), a mis en lumière le rôle stratégique de cette approche. Elle a souligné que la budgétisation sensible au genre permet de mieux cibler les priorités réelles des femmes, des jeunes et des groupes marginalisés, tout en favorisant leur inclusion dans les secteurs clés comme la santé, l’éducation et l’économie.

𝙐𝙣 𝙥𝙡𝙖𝙞𝙙𝙤𝙮𝙚𝙧 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙧𝙚́𝙫𝙞𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙞𝙤𝙧𝙞𝙩𝙚́𝙨 𝙗𝙪𝙙𝙜𝙚́𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨

Prenant la parole, M. Willy Ndayishimiye, délégué de l’ONU Femmes, a quant à lui rappelé l’urgence d’agir. Il a laissé entendre que malgré des avancées institutionnelles notables, seulement 0,9 % du budget national est actuellement dédié à la promotion de l’égalité de genre. M. Ndayishimiye a plaidé pour une révision en profondeur des priorités budgétaires, et a réitéré l’engagement de l'ONU Femmes à accompagner les efforts du Gouvernement et de la Société civile.

Cet atelier se veut donc un point de départ vers la constitution d’un réseau d’acteurs engagés, capables d’influencer la planification budgétaire pour en faire un instrument d’autonomisation et d’égalité.