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: publié Mercredi, le 16/07/2025 par NDAYISHIMIYE Emmanuel

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𝙇𝙚 𝘽𝙪𝙧𝙚𝙖𝙪 𝘾𝙚𝙣𝙩𝙧𝙖𝙡 𝙙𝙪 𝙍𝙚𝙘𝙚𝙣𝙨𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 (𝘽𝘾𝙍) 𝙖 𝙤𝙛𝙛𝙞𝙘𝙞𝙚𝙡𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙣𝙩𝙚́ 𝙘𝙚 𝙢𝙚𝙧𝙘𝙧𝙚𝙙𝙞 𝙡𝙚 16 𝙟𝙪𝙞𝙡𝙡𝙚𝙩 2025 𝙚𝙣 𝙈𝙖𝙞𝙧𝙞𝙚 𝙙𝙚 𝘽𝙪𝙟𝙪𝙢𝙗𝙪𝙧𝙖, 𝙡𝙚𝙨 𝙧𝙚́𝙨𝙪𝙡𝙩𝙖𝙩𝙨 𝙥𝙧𝙚́𝙡𝙞𝙢𝙞𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙙𝙪 𝙍𝙚𝙘𝙚𝙣𝙨𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙂𝙚́𝙣𝙚́𝙧𝙖𝙡 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙋𝙤𝙥𝙪𝙡𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣, 𝙙𝙚 𝙡’𝙃𝙖𝙗𝙞𝙩𝙖𝙩, 𝙙𝙚 𝙡’𝘼𝙜𝙧𝙞𝙘𝙪𝙡𝙩𝙪𝙧𝙚 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡’𝙀́𝙡𝙚𝙫𝙖𝙜𝙚 (𝙍𝙂𝙋𝙃-2021). 𝘾𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙚́𝙩𝙖𝙥𝙚 𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩𝙚́𝙜𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙨’𝙞𝙣𝙨𝙘𝙧𝙞𝙩 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚 𝙘𝙖𝙙𝙧𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙖𝙢𝙗𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙙𝙚́𝙫𝙚𝙡𝙤𝙥𝙥𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙖̀ 𝙡𝙤𝙣𝙜 𝙩𝙚𝙧𝙢𝙚, 𝙣𝙤𝙩𝙖𝙢𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙡𝙖 𝙑𝙞𝙨𝙞𝙤𝙣 2040-2060.

𝙐𝙣𝙚 𝙘𝙚́𝙧𝙚́𝙢𝙤𝙣𝙞𝙚 𝙙𝙚 𝙝𝙖𝙪𝙩𝙚 𝙞𝙢𝙥𝙤𝙧𝙩𝙖𝙣𝙘𝙚

La cérémonie, tenue à la mairie de Bujumbura, a été ouverte par le Ministre des Finances, du Budget et de la Planification Économique, M. Nestor Ntahontuye, en présence de représentants du Gouvernement, de partenaires techniques et financiers, de diplomates, ainsi que d’experts nationaux et internationaux. L’événement a marqué un tournant dans la politique de gouvernance des données au Burundi.

𝘿𝙚𝙨 𝙙𝙤𝙣𝙣𝙚́𝙚𝙨 𝙖𝙪 𝙨𝙚𝙧𝙫𝙞𝙘𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙡𝙖𝙣𝙞𝙛𝙞𝙘𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚

Dans son discours, le Président du BCR, M. Nicolas Ndayishimiye, a souligné l’importance capitale de cette opération statistique pour la planification et le suivi des politiques publiques :

« Nous rendons ces données publiques afin qu’elles servent à la planification, au suivi, à l’élaboration et à l’évaluation des politiques et programmes de développement du Burundi. »

Les résultats du recensement serviront notamment de base pour mesurer les progrès réalisés dans le cadre du Plan National de Développement (PND 2018-2027, révisé), tout en éclairant les prochaines étapes vers la transformation du pays en une nation émergente d’ici 2040, puis développée à l’horizon 2060.

𝙐𝙣𝙚 𝙥𝙧𝙚𝙢𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙙𝙞𝙜𝙞𝙩𝙖𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙧𝙚́𝙪𝙨𝙨𝙞𝙚 𝙢𝙖𝙡𝙜𝙧𝙚́ 𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙚́𝙛𝙞𝙨

Le RGPH-2021 marque une innovation majeure : pour la première fois, le recensement a été réalisé de manière entièrement numérique. Grâce à l’utilisation de tablettes, la collecte des données s’est avérée plus rapide, plus fiable et plus exhaustive, avec une couverture territoriale dépassant les 98 % selon les premières estimations.

𝙉𝙚́𝙖𝙣𝙢𝙤𝙞𝙣𝙨, 𝙥𝙡𝙪𝙨𝙞𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙙𝙚́𝙛𝙞𝙨 𝙤𝙣𝙩 𝙟𝙖𝙡𝙤𝙣𝙣𝙚́ 𝙡𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙘𝙚𝙨𝙨𝙪𝙨 :

La mobilisation des financements, avec un engagement direct de l’État burundais qui a injecté 44 milliards de francs burundais pour démarrer les opérations.

L’apprentissage de l’outil numérique par les agents recenseurs, qui a nécessité un renforcement des formations.

Les problèmes d’infrastructure : pannes de véhicules, rareté de carburant, faiblesse de la connectivité Internet et difficultés d’accès à l’électricité.

𝙐𝙣 𝙚𝙭𝙚𝙢𝙥𝙡𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙞𝙣𝙚𝙣𝙩 𝙖𝙛𝙧𝙞𝙘𝙖𝙞𝙣

Présent à la cérémonie, Judicaël Lidge, partenaire technique et spécialiste en gouvernance des données, a salué l’implication exceptionnelle du Burundi :

« Le Burundi devient une référence régionale en matière de gouvernance des données. Le financement à hauteur de 60 % par le gouvernement est inédit dans les pays à revenu similaire en Afrique. »

Le recensement a également bénéficié du soutien de partenaires tels que l’UNFPA et la FAO, et a permis de collecter des données de qualité couvrant des thématiques variées : démographie, agriculture, élevage, infrastructures, mobilité, etc.

𝙐𝙣𝙚 𝙥𝙡𝙖𝙩𝙚𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚 𝙣𝙪𝙢𝙚́𝙧𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙥𝙖𝙧𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙚𝙩 𝙡’𝙖𝙘𝙘𝙚̀𝙨 𝙖𝙪𝙭 𝙙𝙤𝙣𝙣𝙚́𝙚𝙨

Dans un souci de transparence et d’inclusion, le BCR mettra prochainement en ligne une plateforme numérique ouverte au public. Cette initiative vise à faciliter l’accès aux données pour les chercheurs, les décideurs, les entrepreneurs et les citoyens, tout en renforçant la redevabilité et la planification stratégique.

𝙐𝙣𝙚 𝙚́𝙩𝙖𝙥𝙚 𝙙𝙚́𝙘𝙞𝙨𝙞𝙫𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡’𝙖𝙫𝙚𝙣𝙞𝙧 𝙙𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞

Avec la publication de ces résultats préliminaires, le Burundi franchit une étape majeure dans sa marche vers le développement.

En dotant le pays d’un socle de données actualisées et fiables, ce recensement ouvre la voie à des politiques publiques plus efficaces, plus équitables et mieux ciblées, dans l’optique d’un avenir prospère et durable.