Kigamba: Célébration de la Journée Mondiale de la Santé Mentale 2024
Santé
: publié Samedi, le 26/10/2024 par
rédaction info net
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Sous le Haut Patronage de la Première Dame du Burundi Angeline Ndayishimiye, le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA, à travers son Programme National Intégré de Lutte contre les Maladies Chroniques Non Transmissibles, en collaboration avec ses partenaires du secteur de la santé mentale, a célébré, vendredi le 25/10/2024, la Journée Mondiale de la Santé Mentale 2024, à Cankuzo. Le thème pour cette année étant : "Il est temps de donner la priorité à la santé mentale au travail".
Le Gouverneur de la province Cankuzo, Boniface Banyiyezako, a salué l'initiative du Ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le SIDA de choisir de célébrer la journée mondiale de la santé mentale en commune de Kigamba de cette province. Il a profité de cette occasion pour demander à ce Ministère de doter cette province d'un centre de prise en charge des personnes souffrant des troubles mentaux.
Le Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA, Lyduine Baradahana a indiqué que le thème de cette année est une occasion de sensibiliser toute personne à gérer avec soin les questions de santé mentale sur le lieu de travail. Il a encouragé chacun à éviter tout comportement susceptible de perturber ou d'aggraver l'état de santé mentale de son entourage.
Selon Xavier Crespin, représentant de l'OMS, les facteurs nuisibles à la santé mentale sont la stigmatisation, la discrimination, l'exposition à des risques comme le harcèlement et d'autres mauvaises conditions de travail. Il a indiqué que ces facteurs peuvent significativement compromettre la santé mentale, la qualité de vie globale et ainsi nuire à la participation et à la productivité au travail.
Ayant déjà établi un service dédié à la santé mentale au sein de la Fondation Bonne Action Umugiraneza, la Première Dame du pays, Angeline Ndayishimiye, a exhorté le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte Contre le SIDA à intégrer un service spécifique pour la santé mentale parmi les services de santé existants. De plus, elle a suggéré aux responsables de l'élaboration des programmes d'enseignement supérieur, de créer des programmes axés sur la prise en charge des personnes ayant des problèmes de santé mentale.