Le Chef de l'Etat rehausse de sa présence les activités du Forum Régional des Femmes
Société
: publié Jeudi, le 22/08/2024 par
rédaction info net
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Le Président de la République Evariste NDAYISHIMIYE a rehaussé de sa présence, les activités du Forum Régional des Femmes sous le thème : «Promouvoir l'Agenda Régional pour la Paix, la Sécurité et la Coopération Économique par le biais du renforcement de la participation des femmes».
Dans son discours de circonstance, le Président de la République Evariste NDAYISHIMIYE a indiqué que ce Forum est organisé dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Sommet des Chefs d'Etats et de Gouvernements pour l'Accord-cadre pour la Paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, du 6 mai 2023 à Bujumbura.
Ce Forum Régional des Femmes a vu la participation de différentes personnalités dont les délégués des pays signataires de l'Accord-cadre qui sont le Burundi, la Tanzanie, la RDC, le Rwanda, le Congo, le Kenya, l'Ouganda, le Sud Soudan, la RCA, l'Angola, l'Afrique du Sud et la Zambie.
Le Président de la République du Burundi a salué la bravoure des femmes, qui savent actuellement se battre pour faire entendre leur voix, même si elles n'ont pas toujours été associées aux processus de paix et de sécurité.
Jimmy HATUNGIMANA, Maire de la ville de Bujumbura, ville hôte du Forum Régional des Femmes du 22-23 août 2024, a salué l'important rôle que jouent les femmes en participant à des activités tant sociales qu'économiques, pour la sécurité et le développement du pays et de la région.
Dans son allocution, la déléguée de l'envoyé spécial du Secrétaire Général des NU pour la région des Grands-Lacs, Fatou Thiam a indiqué que cette rencontre réaffirme la volonté commune et l'engagement à faire progresser l'agenda des femmes.
La paix et la sécurité de la région, à la veille du "Sommet de l'avenir" des Nations Unies, qui est l'un des objectifs principaux, consiste à établir un nouveau contrat social ancré sur les droits humains, la cohésion sociale, la confiance, la parité des genres, l'inclusion économique et l'élimination de la violence au moyen de plans d'urgence.
Bien que le contexte régional continue d'être marqué par l'activisme des groupes armés, la recrudescence des violences, l'exploitation sexuelle liée aux conflits, et dans les camps des déplacés ou encore chez les femmes travaillant dans les mines artisanales, des conflits qui perturbent leur substance tirée du commerce transfrontalier, les femmes de la région restent à l'avant-garde des efforts de consolidation de la paix, a-t-elle ajouté la déléguée de l'envoyé spécial du Secrétaire Général de l'ONU.
Elle a déploré que malgré les contributions des femmes dans la construction des communautés déchirées par la guerre, en facilitant les médiations politiques en cours et en défendant les droits des plus vulnérables, le rôle de la femme dans les processus de paix reste confronté au double défi d'être sous-estimé, sous-représenté ou parfois ignoré.
La déléguée de l'envoyé spécial du Secrétaire Général de l'ONU a fait savoir que dans son bureau, on continue à amplifier la voix des femmes à travers des espaces où elles peuvent participer et contribuer à des plateformes de haut niveau, comme les mécanismes de gouvernance de l'Accord-cadre, à travers des interventions périodiques auprès du Conseil de Sécurité ou autres organes de l'ONU.
La Présidente en exercice du Forum Régional des Femmes de la CIRGL Hon. Dr. Sabine Ntakarutimana se réjouit qu'aujourd'hui, la quasi-totalité des Etats membres ont déjà mis en place leurs programmes nationaux.