Au 2ème jour du dialogue national de haut niveau sur le financement de la santé, les panels se sont poursuivis avec notamment comme thème : "avoir de l'argent ne suffit pas, comment le gérer?"

Les conférenciers ont fait savoir qu'il y a une possibilité de maximiser la gestion des ressources qui sont disponibles.

Le système de prévention de certaines maladies comme le paludisme et la rougeole qui nécessitent souvent de l'hospitalisation peut aussi maximiser la gestion des ressources, selon la ministre en charge de la santé publique. Elle a ainsi invité les experts en la matière à faire des recherches dans le domaine de la prévention.

Parmi les défis relevés dans le secteur de la santé du Burundi figurent entre autres, les ressources humaines inégalement réparties et peu motivées, une forte mobilité du personnel de santé, une faible dépense d'investissement, beaucoup de femmes qui décèdent en donnant la vie : pendant des moments d’accouchements, 230 morts sur 10 mille, un médecin pour 20 mille au lieu de 1 médecin sur 10 mille, selon l’organisation mondiale de la santé.

Au cours des échanges, le Vice Président de la République Prosper Bazombanza a recommandé qu'il y ait urgence de mettre en place une loi sur l'assurance maladie obligatoire, pour veiller à l'accessibilité de la population aux soins de santé et voir comment arriver à garantir la couverture sanitaire universelle.

Oscar Ntihabose Directeur général de l’offre des soins a fait savoir que la couverture sanitaire universelle est possible, avec la disponibilité du paquet de service qui répond aux besoins réels de la population, avec la qualité des soins, les infrastructures de qualité qui répondent aux normes avec des équipements modernes et un personnel qualifié. Il faut aussi que la gestion des ressources soit efficace et efficiente, a-t-il conclu.