Dans le cadre de la mise en œuvre du projet ‘’Nkuriza’’, financé par la Banque mondiale, le secrétaire permanent au ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida, Jean Baptiste Nzorironkankuze en compagnie de la Représentante de la Banque mondiale au Burundi, Véronique Kabongo, a effectué une descente de travail en province de Cibitoke. L’bjectif est de se rendre compte de l’état d’avancement de ce projet pilote au centre de santé de Ndava en commune Buganda de la province de Cibitoke.

Selon Jean Baptiste Nzorironkankuze, ce projet a pour but de combattre la malnutrition des enfants de 6 à 23 mois. Le projet « Nkuriza » couvre 6 provinces pilotes à savoir Bubanza, Cankuzo, Cibitoke, Kirundo, Makamba et Muyinga.

Au centre de santé de Ndava, le Secrétaire Permanent au ministère de la santé publique et de lutte contre le Sida a affirmé qu’il a constaté avec les responsables sanitaires, les administratifs locaux, les agents de santé communautaires et les mamans lumières qui appuient à la mise en œuvre de ce projet, que les activités se déroulent normalement.

Il a en outre souligné que le projet ‘’Nkuriza’’ consiste en la distribution des poudres des micronutriments pour fortifier la ration destinée aux enfants en vue d’une alimentation équilibrée contenant des protéines, des lipides et des glucides.

Le Secrétaire Permanent au ministère en charge de la santé publique a exprimé sa satisfaction par rapport à l’état d’avancement des activités. Il a profité de cette occasion pour exhorter les agents de santé communautaires à bien travailler, aux mères des enfants bénéficiaires à bien écouter les conseils et les orientations données par les agents de santé communautaires. Il a également demandé aux mamans lumières à tout mettre en œuvre pour que ce projet pilote soit une réussite. Cela contribuera à l’atteinte de l’objectif par le gouvernement du Burundi que d’ici 2030, il n’y ait plus d’enfant souffrant de la malnutrition, a-t-il ajouté.

Le Secrétaire Permanent au ministère en charge de la santé publique a aussi invité les parents des provinces non encore couvertes par le projet, à donner à leurs enfants une alimentation équilibrée pour les prévenir contre les maladies liées à la malnutrition, en attendant l’extension de ce projet au niveau national.
Quant à la Représentante de la Banque mondiale au Burundi, Véronique Kabongo, elle se réjouit que la mise en œuvre de ce projet a déjà commencé et apprécie positivement le rôle incontournable des agents de santé communautaires et des mamans lumières dans la mise en œuvre de ce projet « Nkuriza ».

Elle a aussi fait savoir que la Banque mondiale prévoit d’étendre ce projet à l’ensemble du territoire car, a-t-elle dit, la malnutrition chronique est un problème aigu au Burundi. Véronique Kabongo a alors invité les autorités burundaises à accélérer la mise en œuvre des activités.

Elle a en outre ajouté qu’il faut une discussion plus ouverte au Burundi sur les questions de planning familial. « Nous nous sommes engagées dans cette voie, car, le plan national de développement du Burundi prévoit 3 enfants par ménage or aujourd’hui, il y a 5 enfants par ménage », a-t-elle martelé.

En collaboration avec le gouvernement du Burundi, Véronique Kabongo a promis la digitalisation du travail des mamans lumières et des agents de santé communautaires pour plus d’efficacité et de traçabilité quant aux résultats de ce projet « Nkuriza». Concernant l’extension du projet sur tout le territoire national, la représentante de la Banque mondiale a précisé que cela dépendra des performances enregistrées lors de la mise en œuvre de ce projet pilote.