A la veille de la célébration de la journée mondiale de la protection civile, édition 2022; le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique Gervais Ndirakobuca a sorti une déclaration à l’occasion de la célébration de cette journée qui sera célébrée le 01 mars 2022 à Sororezo, commune Mukaza en Mairie de Bujumbura. Le thème choisi est :"Protection civile et gestion des populations déplacées internes: Rôle des volontaires et lutte contre les pandémies".

Selon le ministre de l'intérieur, depuis une décennie, le Burundi a enregistré un accroissement en nombre et en intensité des risques de catastrophes naturelles dont les effets causent des déplacements internes de populations à plus de 90%.

Pour illustration, le ministre Gervais Ndirakobuca a indiqué que la montée des eaux du lac Tanganyika et le débordement des eaux de la rivière Rusizi a causé le déplacement de 44.222 personnes en 2020 et 35.727 personnes en 2021.

Grâce aux appuis financiers de l'organisation internationale pour les migrations OIM, le Ministre Gervais Ndirakobuca a fait savoir que 1.619 ménages locataires des maisons qui ont été détruites par des effets du changement climatique ont été assistés pour trouver des maisons ailleurs. Selon lui, la vie non décente que mènent les personnes déplacées internes préoccupe davantage le gouvernement qui ne ménage aucun effort pour parvenir à l'installation définitive de ces personnes dans les zones sécurisées.

Au regard du rôle prépondérant que jouent les volontaires de la croix rouge du Burundi dans la gestion des urgences, les autres organisations sont encouragées à mettre en place des équipes chargées de la prévention des risques et des secours en cas de catastrophes, a souligné le ministre Gervais Ndirakobuca.

Pour alléger la souffrance des communautés affectées par des catastrophes, le ministre de l’intérieur a lancé un appel aux partenaires à revoir le financement du plan de réponse humanitaire au Burundi qui n’a pas dépassé 48% en 2020 tandis que celui de 2021 est de 36%. Cet état de fait doit attirer l’attention des acteurs gouvernementaux et celle des partenaires au développement qui doivent développer conjointement des aspects palliatifs et alternatifs a souligné le ministre Ndirakobuca.