Le Ministère de la solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre, en collaboration avec l'OMS, a organisé du 06 au 07 décembre 2021, dans la province de Gitega, un atelier de sensibilisation des administratifs sur la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le Genre (VSBGs).

La ministre en charge du Genre dans ses attributions Imelde Sabushimike dans son discours d'ouverture, a indiqué que l'atelier est organisé dans le cadre de la continuité de la campagne des 16 jours d'activisme contre le VSBG lancé à Muyinga sous le thème :" Agissons immédiatement pour mettre fin aux VSBG."

Les VSBG touchent les femmes mais aussi les hommes, les filles et garçons. Les statistiques montrent que les personnes de sexe féminin sont les plus touchées à près de 90%, a indiqué la Ministre. Elle a indiqué également que les VSBG constituent une violation flagrante des droits de la personne humaine; une atteinte à la dignité humaine, à l'intégrité physique et morale des victimes.

L' atelier de sensibilisation des administratifs sur la lutte des VSBG a été organisé l'intention des responsables dans les secteurs suivants: administration, santé, justice, sécurité, éducation; des provinces des régions Sud et Nord.

Le ministre en charge du genre a ensuite annoncé que l'atelier a pour objectifs spécifiques d'échanger avec les participants par rapport à la lutte contre les VSBG avec la finalité de prendre des engagements en vue de leur implication accrue dans la lutte contre ce fléau.

La ministre Imelde Sabushimike a réitèré l'engagement du Gouvernement du Burundi via le Ministère de la solidarité nationale, à tout faire en vue de l'éradication des VSBG dans la société burundaise et a dit qu'elle est confiante qu'ensemble le pari d'éradiquer les VSBG au Burundi sera gagné.

Pour l'OMS, la prévention et la riposte des VSBG sont une priorité en matière des droits humains. Des mesures doivent être prises pour faire en sorte que les femmes, dans toute leur diversité, vivent sans subir de violence, a martelé Dr NIANE Eugénie, déléguée du Représentant de l'OMS dans cette atelier.

La déléguée du Représentant de l'OMS Dr NIANE Eugénie a précisé que la violence à l'égard des femmes est très répandue. Elle a fait savoir qu'au niveau mondial, une femme sur trois subit des violences physiques et/ou sexuelle. Les conséquences des violences sont significatives particulièrement sur la santé des femmes et des enfants. Elles sont à type de traumatismes et de graves problèmes de santé physique, mentale, sexuelle et reproductive, a-t-elle dit.

Dr NIANE Eugénie Siga Diane a rassuré l'engagement de l'OMS et de ses partenaires à accompagner le Burundi pour attirer l'attention sur la violence à l’égard des femmes et des filles en tant que problème de santé publique et d'égalité des sexes.