Le ministère de l’Environnement, de l'Agriculture et de l'Elevage a organisé mercredi 07 Avril et jeudi 8 Avril 2021, des visites de sensibilisation et d'évaluation des besoins en équipements des hangars de stockage pour se préparer à l'achat de la production du maïs par le gouvernement à partir de lundi 12 Avril 2021.

Dans les provinces Bubanza, Cibitoke, Rutana, Gitega et Makamba, la délégation du ministère de l’Environnement, de l'Agriculture et de l'Elevage a constaté que les hangars de stockage existent et remplissent les normes, seulement il faut les équiper en balances, humidimètres, palettes et sacs pics.

En Mairie de Bujumbura, la délégation a visité deux endroits de stockage: un grand hangar de l'Agence nationale de gestion de stocks de sécurité alimentaire, construit à Ngagara, sur le terrain du projet maraîcher et les silos de stockages installés depuis longtemps dans la même zone de Ngagara. Ces silos nécessitent d'être réhabilités, a constaté la délégation.

Dans ces visites de sensibilisation et évaluation des besoins, la délégation du ministère de l'Environnement, de l'Agriculture et de l'Elevage, était accompagnée d'une équipe du PAM, qui va apporter son expertise en matière d'achat et stockage des récoltes. La Présidence de la République, était représentée par le Directeur du Programme du développement agricole et sécurité alimentaire.

L'objectif de ces visites était de savoir si la population pourra à partir du 12 Avril 2021, trouver des endroits accessibles où elle pourra acheminer le maïs destiné à la vente. Pour le ministre de l'Environnement, de l'Agriculture et de l'Elevage, Déo Guide Rurema, l'achat de la récolte de maïs, rentre dans l'objectif d'encadrer les agriculteurs, leur garantir un marché d'écoulement à un prix rémunérateur de 680FBu le Kilo. Pour que la surproduction ne soit plus considérée comme un problème, le ministre a fait savoir que le gouvernement veut combattre la spéculation à laquelle se livrent certains commerçants, mais aussi constituer un stock stratégique, qu'il pourra reverser sur le marché, d'ici quelques mois à un prix abordable.

A l'issue de ces visites, la délégation a constaté que les producteurs individuels et les coopératives ont du maïs à vendre, mais dans certaines localités, ce maïs n'est pas encore prêt, le séchage et l'égrainage ne sont pas encore terminés. Le ministre Deo Guide Rurema interpelle les producteurs à être patients pour vendre des grains de maïs bien préparés et bien séchés.