Au moment où le ministre en charge de la santé publique Thaddée Ndikumana a interpellé vendredi le 03 juillet 2020 les propriétaires des véhicules assurant le transport de désinfecter régulièrement les sièges, le Secrétaire Général de l’association des transporteurs du Burundi (ATRABU) Charles Ntirampeba a indiqué jeudi 09 juillet 2020 que cette mesure n’est pas encore mise en application.


Le SG de l’ATRABU a d’abord rappelé que depuis la déclaration du ministère en charge de la santé publique sur la présence de la pandémie du COVID19 au Burundi a pris certaines mesures dont le lavage des mains avec de l’eau propre et du savon. Charles Ntirampeba a précisé que l’ATRABU était parmi les premiers qui ont répondu à cet appel.

Il a indiqué que dans tous les points de parking, l’ATRABU a implanté des points de lavage des mains surtout dans les parkings de la Mairie de Bujumbura ainsi que dans tout le pays. De plus, leurs membres font le suivi quotidien que les passagers se lavent les mains avant d’embarquer dans les bus.

Concernant la mesure de désinfecter les sièges de tous les véhicules de transport avant et après l’embarquement des passagers, le SG de l’ATRABU laisse entendre qu’ils ont accueilli avec satisfaction cette mesure car, elle vient pour faire face à la pandémie de COVID19 qui sévit dans le monde en général sans oublier le Burundi.

Néanmoins, il a précisé que le travail en cours est d’inventorier les besoins nécessaires qui pourront les aider à mettre en pratique cette mesure du Ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida. Il a en outre fait savoir que c’est un travail de plus, qui demande des moyens techniques, financiers et humains.

D’où, une fois le dépouillement terminé de ces besoins nécessaires, l’ATRABU sollicitera un appui au Gouvernement via le ministère en charge de la santé publique pour mettre en application cette mesure en collaboration avec ledit ministère comme le souligne Charles Ntirampeba.

Il a profité de cette occasion pour demander aux instances habiletés d’alimenter le parking du centre ville en eau potable, car a-t-il dit, puiser de l’eau en utilisant les mains comme moyens de transport pour que tout passager se lave les mains reste un travail fatiguant et qui nous coûte cher, a conclu le SG de l’ATRABU.