La Première Dame du Burundi Angeline Ndayishimiye a rencontré mardi 11 août 2020, les jeunes scolarisés de la commune Muha en Mairie de Bujumbura dans un atelier de sensibilisation à l'endroit des jeunes scolarisés de 15 à 24 ans de cette commune.

L'atelier qui portait sur la sagesse, le leadership, la santé de la reproduction, la lutte contre le Sida et le COVID-19 était organisée sous le thème :"Ingeso mbi oya, kubwa kazoza kanje Keza"("Non aux mauvais comportements, pour mon meilleur avenir").

Au cours de cet atelier, la Première Dame du Burundi a indiqué qu’un bel avenir se prépare. Elle a appelé les jeunes à faire de leur mieux pour se préparer à être de bons leaders, responsables, utiles à leurs familles, à la communauté et à la nation. Et d'ajouter que leur avenir dépendra de leur sens de responsabilité dont ils doivent faire preuve dès aujourd'hui.

La Première Dame a recommandé aux jeunes de la commune Muha d'éviter toute démarche pouvant les conduire à la prostitution et à la consommation des substances psycho actives. Elle a indiqué que le vagabondage sexuel et la débauche conduisent inévitablement aux grossesses non désirées, à la contamination du VIH/SIDA et à d'autres maladies sexuellement transmissibles, a-t-elle souligné.

Elle a également exhorté les jeunes scolarisés de Muha à couper court avec les recherches inutiles sur les réseaux sociaux. Selon elle, les technologies de la communication et de l'information devraient aider plutôt au renforcement des capacités " , a insisté Angeline Ndayishimiye.

Concernant le COVID-19, le conférencier du jour a appelé les jeunes à ne pas prêter oreille attentive aux rumeurs mais à suivre scrupuleusement les mesures barrières du ministère de la santé publique.

La première Dame a promis que cette campagne de sensibilisation à l’intention des jeunes va se poursuivre dans tout le pays.
La séance de sensibilisation a été clôturée par les témoignages de certains jeunes qui ont eu des grossesses non désirées et par conséquent ont abandonné l'école, d'autres qui ont pris des stupéfiants les années antérieures ainsi que d'autres qui sont nés et vivant avec le VIH/Sida.