L’AFRABU souhaite l’égalité de genre dans les instances de prise de décisions
Société
: publié Mercredi, le 20/06/2018 par
GAKIZA Dorine
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L’association des femmes rapatriées du Burundi (AFRABU), en collaboration avec le Ministère des Droits de la personne humaine, des affaires sociales et du genre, a organisé mardi 19/06/2018, un atelier d’échange sur la Résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unis sur les femmes, la paix et la sécurité.
La résolution 1325 a été adoptée le 31 octobre 2000 par les pays membres des Nations Unis suite aux conflits politiques. Elle a pour objectif de s’assurer que la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles est respectée, et que leurs contributions sont appréciées dans le processus de gestion des conflits.
Dans son allocution, la représentante légale de l’AFRABU a indiqué que depuis août 2018, un consortium de 6 organisations AFRABU, AFJO, ADISCO, AJCB, OAG et REJA, a mis en œuvre le projet intitulé « partenariat stratégique pour le lobbying et le plaidoyer en vue de la prise en compte des préoccupations des communautés. »
Ce projet est appuyé par le ministère des affaires étrangères du Royaume des Pays BAS à travers Cordaid. Il comprend deux trajectoires à savoir l’inclusivité des femmes et des jeunes dans le processus de paix et de sécurité et l’accès à la justice pour tous.
Le Secrétaire permanent au ministère des Droits de l’Homme a indiqué dans son allocution que le Gouvernement du Burundi s’est approprié de la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unis car, elle traite les questions relatives à la participation de la femme.
Le ministère a mis en place une équipe technique pour appuyer les activités afin d’aller vers la parité homme-femme dans les instances de prise de décisions.
Dans l’évaluation de la mise en œuvre de la résolution 1325, on a constaté notamment qu’au niveau de la parité filles et garçons, l’effectif des filles au primaire accèdent de plus en plus au secondaire et à l’université, les filles mères sont réintégrées dans le circuit scolaire. Néanmoins, on a constaté que la participation de la femme reste sous représentée ,18% dans les instances de prise de décisions.
Les recommandations formulées au cours des échanges sont notamment :vulgariser l’agenda commun dans tous les milieux en ciblant particulièrement les communautés à la base, orienter le plaidoyer vers les autorités de nomination ciblées dans différents secteurs de la vie nationale.
Les participants à cet atelier étaient constitués de hauts cadres venus de différents ministères sectoriels et différentes institutions du pays.