Le mouvement coopératif se porte bien en province Mwaro. Sur différentes collines cohabitent les sociétés coopératives Sangwe soutenues par l’Etat du Burundi et d’autres coopératives des jeunes appuyées par le Programme national d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes (PAEEJ). La plupart de ces coopératives s’occupe de l’élevage des animaux domestiques. Un constat fait samedi 6 mars 2024 lors d’une descente que la rédaction de la RTNB a effectuée dans certaines coopératives de la commune Gisozi.

Sur la colline Nyagahwabare par exemple, une coopérative des jeunes dénommée « Coopérative Ishaka » met en œuvre un projet d’élevage de porcs. La coopérative est constituée de quinze jeunes membres qui sont parvenus à monter ce projet grâce à l’appui du programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes (PAEEJ).

Le président de cette coopérative Nibona Bernard qui est en même temps président du réseau communal d’éleveurs de porcs déclare que lui et ses camardes espèrent un avenir meilleur avec ce projet de porcs. Car pour lui, avec le réseau national d’éleveurs de porcs incluant les fédérations au niveau provincial et la confédération au niveau national, un porc pourra facilement se vendre à plus d’un million de francs burundais.

Il invite donc tous les jeunes de sa commune à s’occuper de l’élevage de porcs pour se créer de l’emploi et ainsi, contribuer dans le développement socioéconomique du pays.

La coopérative « Ishaka » est établie sur la colline Nyagahwabare depuis 6 mois et compte parmi ses membres des jeunes scolarisés et non scolarisés.

Sur la même colline se trouve une autre coopérative collinaire dénommée «coopérative sangwe Nyagahwabare». Cette coopérative compte 90 membres, hommes et femmes et s’occupe de l’agriculture et de l’élevage. La coopérative dispose d’un champ de 1ha de maïs et un autre de 1ha de haricot, de 90 chèvres, de 22 vaches et de 3 porcs.

Pour le président de cette coopérative Egide Mpabwanayo, la coopérative Sangwe Nyagahwabare n’aura pas de difficultés à rembourser le prêt de 2 millions qui lui a été accordé par l’Etat du Burundi car son patrimoine s’évalue actuellement à plus de 45 millions de francs burundais. Un véritable sursaut économique pour les membres de cette coopérative qui gagnent en fumier et qui se partagent la moitié du prix de vente des récoltes et de ce cheptel, selon Egide Mpabwanayo.