La journée internationale de la fille a été célébrée lundi 12 octobre 2020 en commune Mpanda de la province Bubanza sous le thème :"portons loin nos voix pour la promotion de la fille. La 1ère dame du Burundi Angeline Ndayishimiye a rehaussé de sa présence ces cérémonies.

Selon le coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Burundi Neils Scott, depuis 2012, la Journée internationale de la fille est célébrée le 11octobre de chaque année. Cette journée offre une opportunité d'écouter les voix des filles, mettre en lumière leurs besoins et s'engager sur les voies de solutions possibles.

Au niveau mondial, la Journée internationale de la fille édition 2020 est célébrée sous le thème : « ma voix, l'égalité pour notre avenir », a poursuivi Neils Scott le Coordonnateur Résident du système des Nations unies au Burundi."
Reprenant les termes de la déclaration de la directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP),"Écoutons les filles et défendons leurs droits ", Neils Scott a fait savoir que c'est le droit de chaque fille de parler et d'être entendue.

Le Coordonnateur Résident du système des Nations unies au Burundi a indiqué que la Journée internationale de la fille est également l’occasion de s'engager à écouter et à faire entendre les voix des filles au moment où leurs voix sont réduites au silence dans les communautés et dans les sphères publiques. Et d’ajouter que selon l'agenda de développement durable à l'horizon 2030, défini dans les Objectifs de Développement Durable (ODD), tout doit être fait pour s'assurer que les filles ne sont pas laissées pour compte.

Pour des millions de filles dans le monde, le silence leur est imposé notamment par des mutilations génitales féminines, des mariages précoces et d'autres pratiques néfastes qui, non seulement violent l'intégrité corporelle et l'autonomisation d'une fille, mais aussi sa confiance et sa capacité à faire des choix éclairés sur sa vie, a conclu le Coordonnateur Résident du système des Nations unies au Burundi.

La ministre de la solidarité nationale, des droits de la personne humaine, des affaires sociales et du genre Imelde Sabushimike a pour sa part salué la présence de la 1ère dame dans ces festivités, signe de son attachement à soutenir la bonne éducation de la fille burundaise, la promotion et l'autonomisation de la fille en général.

La ministre Imelde Sabushimike a fait savoir que le gouvernement du Burundi a notamment mis en place un cadre juridique pour réprimer les auteurs les Violences Basées sur le Genre, dans le cadre de la promotion de la fille.

Prenant la parole, la 1ère dame Angeline Ndayishimiye s'est dite satisfaite du pas déjà franchi par le gouvernement du Burundi en matière de promotion et de protection de la fille burundaise, notamment sur le plan de l'éducation et sur le plan juridique, en vue de réprimer les auteurs des Violences Basées sur le Genre.
Angeline Ndayishimiye a exhorté les jeunes filles à éviter le matérialisme et la consommation des substances psychoactives. Elle leur recommande également de porter des tenues décentes et de faire bon usage des Technologies de l’information et de la Communication.

Elle a également exhorté les jeunes filles à éviter les mariages précoces, la débauche et à garder leur virginité jusqu'au jour du mariage.
Angeline Ndayishimiye a recommandé aux parents de suivre de près le comportement de leurs enfants et de leur servir de modèle.
A la communauté burundaise, elle recommande de dénoncer les auteurs des violences basées sur le genre pour qu'ils soient traduits en justice et de se porter témoin contre ce genre de crimes.

S’adressant aux enseignants, la 1ère dame leur a également demandé de garder à l'esprit leur statut d'éducateurs, de veiller au comportement de leurs élèves et de ne pas les entrainer dans la débauche.

Au cours de ces cérémonies, 500 filles vulnérables identifiées dans la province de Bubanza et dans 5 autres provinces ont bénéficié de kits de dignité, pour répondre à leurs besoins intimes les plus élémentaires. Des lampes leur ont également été octroyées pour leur permettre de réviser leurs cours le soir.