A une semaine de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le sida qui se célèbre le 1 décembre de chaque année, la Première Dame du pays Angeline Ndayishimiye présidente de l'organisation des premières dames d'Afrique (OPDAD), en collaboration avec le ministère de la santé publique, a organisé mardi 24 novembre 2020, un atelier de mobilisation des élus du peuple et gouverneurs sur leur implication à l'attente des objectifs d'élimination du VIH à l'horizon 2030. Le thème retenu est:"Solidarité mondiale, responsabilité partagée."

La Première Dame Angeline Ndayishimiye a indiqué que selon les études faites par le ministère de la santé publique en 2017, la ville de Bujumbura est menacée par le ViH Sida. Les chiffres ont montré que les femmes sont plus menacées que les hommes avec un taux de seroprevelance de 1,2 % contre 0,6% pour les hommes.

La première Dame du Pays Angeline Ndayishimiye a précisé dans cet atelier que la combinaison du VIH sida et les hépatiques B et C c'est parce que les modes de contamination de ces maladies sont presque les même et que le porteur du VIH Sida en même temps menacé par l'hépatite, souffre beaucoup.
Elle a fait savoir qu'au cours des enseignements faits avec les jeunes, les enfants se lamentent que les parents ne leur disent pas la vérité, ce qui est permis ou nom. De ce fait, les parents sont appelés à dialoguer avec leurs enfants pour leur permettre de lutter contre les grosses non désirées et les maladies transmissibles.

Angeline Ndayishimiye a appelé les parlementaires à sensibiliser la population à lutter contre les hépatites qui nuisent également la santé de la population et qui semble être oublié d'où il y a nécessité d'intégrer ce programme dans la lutte contre le Sida.

Angeline Ndayishimiye a demandé aux familles de se parler et de se dire la vérité une fois qu'il y a quelqu'un dans un couple qui est séropositive pour qu'ils prennent ensemble des médicaments.

Au cours des présentations, les experts ont montré que la meilleure prévention contre les hépatites est la vaccination, la connaissance des facteurs de contamination, le diagnostic précoce pour un traitement précoce.

Au cours des recommandations, les parlementaires ont insisté sur l'élaboration d'un document de sensibilisation à l'endroit des élus et mettre beaucoup d'effort en suivant de près les vulnérables des maladies citées ci haut.
Le ministère de la santé publique Thaddée Ndikumana a promis qu'il va transmettre ces recomandations aux autorités hiérarchiques pour les les analyser ensemble.