La Croix Rouge du Burundi (CRB) s’est joint samedi 12 septembre 2020 au monde entier pour célébrer la journée mondiale des premiers secours sous le thème :"Adapter les pratiques de premiers secours à la pandémie de COVID-19".

Dans son discours, le Secrétaire Général de la croix rouge du Burundi Anselme Katiyunguruza a fait savoir que dans le contexte international caractérisé par l’émergence des maladies à potentiel épidémique dont la COVID-19. La croix rouge du Burundi via son service de premiers secours et la Task-force COVID a élaboré un document de référence pour toutes les formations et interventions de secours en temps réel.

La croix rouge espère mettre à l’abri des maîtres formateurs, formateurs, éducateurs et secouristes de la vulnérabilité leur imposée par cette nouvelle maladie, dans le souci de sauver les vies humaines en faisant apprendre ou en posant les gestes qui sauvent, a souligné Anselme Katiyunguruza.

Il a aussi indiqué que la Croix Rouge compte relancer le partenariat avec le ministère ayant l’éducation dans ses attributions afin de créer dans toutes les écoles secondaires et toutes les universités du pays, des clubs de secours pour que dans le futur, le pays soit dirigé par des cadres qui maîtrisent l'importance des missions de la Croix Rouge et surtout l’importance des premiers secours.

Un protocole d’accord entre la croix rouge du Burundi et le ministère des transports, des travaux publics, de l’équipement et de l’aménagement du territoire a également été signé. C’est dans le cadre de promouvoir la sécurité routière que la CRB va s’associer au ministère dans la recherche des solutions aux problèmes liés à l’alerte et à la gestion du transport des victimes d’accidents de la route, en offrant des formations en premiers secours etc., a poursuivi Anselme Katiyunguruza.

Il a également indiqué que le ministère en charge des transports s’est engagé à rendre obligatoire un certificat de formation en premiers secours à tout conducteur avant l’octroi d’un permis de conduire, à avoir des trousses de secours dans les véhicules et à plaider auprès des pouvoirs publics pour que toute victime d’accident soit gratuitement prise en charge la 1ère nuitée dans les structures de soins.

Il a été recommandé que les règles d’hygiène préconisées par le gouvernement via le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida soient suivies à la lettre.