Le ministère des Droits de la Personne Humaine, des Affaires Sociales et du Genre (MDPHASG) a organisé mercredi 04 septembre 2019, une rencontre avec les femmes commerçantes ambulantes, les désœuvrées et les hommes qui mènent une vie difficile dans la ville de Bujumbura mais qui veulent retourner dans leurs provinces d’origine.

Le Secrétaire Permanent au MDPHASG Félix Ngendabanyikwa a fait savoir que le ministère a songé les aider à retourner chez eux dans la dignité et dans le respect de leurs droits surtout qu’une loi empêchant la mendicité existe au Burundi.

Ce travail concerne 300 familles et à partir de jeudi 05 septembre 2019, 100 familles vont regagner leurs collines d’origine. Le paquet retour que le ministère va donner à chaque famille est constitué de 2 houes, 25 kg de riz et une somme de 50 mille FBU qui vont leur permettre de se réintégrer dans la société dans un premier temps. Un véhicule pour le déplacement est à la charge du MDPHASG.

Félix Ngendabanyikwa a ajouté que les élèves vont immédiatement regagner les écoles parce que les administratifs à la base sont au courant de leur retour. Les cartes d’assurance médicale leur seront remises dans les jours à venir, a-t-il indiqué.

Félix Ngendabanyikwa a prodigué des conseils à ceux qui vont regagner leurs collines d’origine. Il les a exhortés à être souples, à collaborer avec leurs voisins et surtout à s’atteler aux travaux de développement que ce soit l’agriculture, l’élevage ou le commerce.

La Directrice des droits des femmes au MDPHASG a quant à elle demandé à ces femmes d’adhérer dans les coopératives dès leur arrivée chez elles et d’aider les autres membres à faire des projets de développement tout en précisant que chaque colline du pays compte au moins une coopérative et fait vivre de nombreuses familles.

La représentante de ces femmes qui vont retourner chez elles a remercié le MDPHASG qui a organisé cette activité parce selon elle, certaines d’entre dorment à la belle étoile, d’autres n’ont rien à manger, bref elle a souligné qu’elles se trouvent dans une situation déplorable. Elle a demandé au ministère en charge des affaires sociales de faire un suivi, ce que le Secrétaire Permanent a accepté surtout que leurs listes sont sur la table du ministère.