Le ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida en collaboration avec l’OMS, l’UNICEF et GAVI Alliance a organisé un atelier de la 4ème évaluation conjointe du système de santé et la vaccination.

Le Représentant de l’OMS a indiqué que l’évaluation conjointe permet de voir comment améliorer la santé des enfants et des mères. Le Burundi est l’un des pays de la sous-région qui atteint de meilleures performances dans la couverture vaccinale c'est-à-dire plus de 90%. Mais l’idéal serait de maintenir ce taux, a souligné le Représentant de l’OMS.

L’Assistante du Ministre de la santé publique et de lutte contre le sida Joselyne Nsanzerugeze a fait savoir que l’évaluation conjointe est annuelle et multi-parties prenantes de l’état d’avancement de la mise en œuvre et de la performance des subventions allouées au titre de renforcement du système de santé en général et du soutien à l’amélioration des services de vaccination en particulier.

Cet atelier va permettre de partager les progrès accomplis dans la mise en œuvre et la performance des subventions de Gavi au cours de l’année 2018-2019 et servira d’impulser un nouvel élan dans la planification et le renforcement du système de santé et de la vaccination, a précisé Joselyne Nsanzerugeze.

Elle a ajouté qu’afin d’assurer la participation effective des différents acteurs du domaine de la vaccination dans l’organisation de cet important exercice, une commission ad hoc a été mise en place par le ministère de la santé en étroite collaboration avec ses différents partenaires.

Joselyne Nsanzerugeze a précisé que le ministère attend de l’atelier des propositions qui viseront à améliorer davantage et de manière équitable, des interventions de vaccination à tous les niveaux. « Nous invitons les participants à mettre leur expertise à la disposition de cette importante activité, afin de faire une bonne analyse de ce rapport et d’obtenir des recommandations pertinentes dont la mise en œuvre améliorera de façon significative les performances des services de vaccination », a conclu Joselyne Nsanzerugeze.