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Les musulmans célèbrent la fête d’Eid El Fitr

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: publié Mardi, le 04/06/2019 par NYANDWI Dieudonné

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La communauté musulmane de Ngozi a célébré mardi 4 juin 2019, la fête d’Eid El Fitr qui marque la fin du jeûne du mois de Ramadan. Les musulmans de Ngozi se sont rassemblés dans la prière au stade de la ville de Ngozi pour célébrer cette fête.

« Afin que les musulmans puissent offrir de véritables sacrifices, Allah a ordonné un jeûne. Et les musulmans s’abstiennent de manger pour s’identifier aux anges », a indiqué l’Imam de Ngozi, Cheik Abdullah Maruf.

Selon Cheik Abdullah Maruf, le jeûne signifie habituer le corps à la souffrance, l’asservir pour qu’il obéisse à Allah. Et Eid El Fitr signifie le jour du manger.

Pour Cheik Abdullah Maruf, c’est un jour de libéralités, où les musulmans doivent s’occuper des veuves, des orphelins et des indigents. Il a expliqué que les musulmans de Ngozi avaient prévu de donner aux nécessiteux de quoi se nourrir et nourrir leurs familles.

«Chaque musulman qui a participé à ce jeûne a contribué à hauteur de 2,5kg de vivres afin de subvenir aux besoins des indigents comme l'enseigne le Coran», a déclaré Cheik Abdullah Maruf. Et d'ajouter que le Coran représente le but, la civilisation des musulmans, la vie.

Pour rappel, c’est en date du 27 du mois de Ramadan que les musulmans ont reçu le Coran, raison pour laquelle le jeûne est organisé au cours de ce mois.

A Bujumbura, la communauté islamique s'est joint mardi 4 juin 2019 au reste du monde pour célébrer la fête Eid el Fitr qui marque la fin du mois de Ramadhan. Au terrain de la COMIBU à Nyakabiga. La prière était conduite par Cheikh Saidki Kajandi, Président de la COMIBU.

La fête d’Id El Fitr a été également célébrée au centre islamique de Bujumbura. Les fidèles ont indiqué qu’il s’agit d’un jour spécial, un jour d'exprimé leur foi. Ils ont affirmé que leur vie quotidienne a changé.

Les mêmes cérémonioes se sont déroulés à Gitega, la capitale politique du Burundi. Minani Alizadi, représentant de la communauté islamique de Gitega a demandé à ces confrères de se joindre aux autres habitants de Gitega pour contribuer au développement de cette ville devenue capitale politique.





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