Les députés se sont réunis mardi 15 janvier 2019 en session ordinaire pour analyser le rapport d'une mission effectuée à l'intérieur du pays par la commission permanente chargée de l'agriculture et du développement local pour évaluer la valeur ajoutée de la somme de 500 millions allouée chaque année aux communes.

Deux ministres à savoir celui de l’intérieur, de la formation patriotique et du développement local, Pascal Barandagiye et celui de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage Déo Guide Rurema étaient invités à la chambre basse du parlement pour répondre aux questions des députés après la présentation du rapport.

Dans ce rapport, la commission permanente a constaté que le développement des communes à base des fonds de l’Etat et de ses partenaires est une réalité hormis quelques lacunes à corriger.


Toutefois cette commission a constaté que certains ONG jouent un rôle clé dans le développement des communes et de la population notamment dans l’électrification et l’adduction d’eau potable dans certaines zones et les constructions des villages malgré le faible taux d’occupation, de ces villages par la population.

Les 500 millions de francs burundais que l’Etat donne aux communes depuis 2016 ont permis aux communes de se construire des écoles, des centres de santé, des routes et bien d’autres infrastructures publiques.

Cependant, la commission a noté certains défis à relever entre autres le manque d’enseignants dans les écoles surtout techniques, le manque de routes, le retard de paiement dans les marchés publiques, les changements climatiques pour ne citer que cela.


Le rapport précise également que la population en a profité pour demander à l’Etat d’augmenter l’enveloppe (les 500 millions) qu’il accorde aux communes, de développer l’adduction d’eau potable, d'électrifier les coins les plus reculés et de réorganiser des marchés publiques