Dans le souci de renforcer et de promouvoir les bienfaits de la libre entreprise au Burundi, le "centre for development and entreprises great lakes(CDE) » a procédé lundi 28 janvier 2019, au lancement officiel de la campagne birashoboka sous le thème « le rôle des professionnels des médias dans la promotion de la libre entreprise au Burundi ».

Le Directeur Exécutif du CDE Aimable Manirakiza a fait savoir que le CDE a pour mission de réduire les barrières de la prospérité et d’opportunités au Burundi en vue d’éradiquer la pauvreté. Aimable Manirakiza a également fait savoir que les causes de la pauvreté peuvent être liées aux institutions de mauvaise qualité, ce qui incite l’informel dans l’exercice du business.

Le Burundi figure parmi les pays pauvres dans le monde parce que selon la définition de la banque mondiale, la plupart de la population a moins de 1.90 dollars par jour. Cette pauvreté est causée par une surpopulation où la densité moyenne est de plus de 305 habitants au Kilométré carré, une économie de subsistance avec 90% de la population s'occupant de l’agriculture tandis que 43% des entreprises sont dans le commerce général, a souligné Aimable Manirakiza.

Le CDE se veut une institution qui va essayer d’influencer les réformes politiques dans le climat des affaires en arrêtant les différentes stratégies allant dans le sens de réduire les barrières en vue de permettre les entrepreneurs de travailler dans le formel.

La campagne birashoboka (c’est possible) travaille avec les différents groupes comme l’agence burundaise d’investissement (API) qui est un organe étatique favorisant un bon climat des affaires au Burundi. Il fait des recherches en matière du doing business comme les études commanditées auprès des consultants et fait la médiatisation et la projection des vidéos visant à favoriser le climat des affaires au Burundi, a précisé Aimable Manirakiza.

Entrepreneuriat au Burundi est freiné par le manque des capitaux, des barrières comme les textes et lois poussant les entrepreneurs à se rallier à l’informel ainsi que le manque de savoir faire des jeunes chômeurs , ce que le CDE va essayer de résoudre dans sa mission , a conclu Aimable Manirakiza.