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L’AJAP célèbre le 70ème anniversaire des droits de l’homme

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: publié Lundi, le 10/12/2018 par NDARIBAZE Jean Marie

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L’Association pour une Jeunesse Africaine Progressiste (AJAP) s’est associée lundi 10 décembre 2018 au monde entier pour célébrer la journée internationale des droits humains sous le thème : « L’égalité, la justice et la liberté préviennent les conflits et maintiennent la paix ».

Dans son discours, le Président et Représentant Légal de l’AJAP Eric Nsengiyumva, citant le Secrétaire Général des Nations-Unies, a indiqué que durant les 70 ans, la Déclaration Universelle des droits de l’homme a rayonné dans le monde, mettant en lumière la dignité, la liberté, l’égalité et la justice, et suscitant de l’espoir dans les milieux même les plus sombres. Ces valeurs constituent le socle de prévention de la violence et de maintien de la paix durable, a-t-il ajouté.

Il a souligné que les inégalités et manque de liberté sont les principales sources de frustrations qui peuvent même conduire à l'usage de la violence, ajoutant que la déclaration Universelle des Droits de l’Homme s'articule sur ces valeurs. "En son article 1er, c’est très bien stipulé que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits et en dignité, les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune" a souligné Eric Nsengiyumva.

Eric Nsengiyumva a indiqué que malgré ce que prône la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et bien d’autres textes de loi, il est vraiment déplorable que jusqu’aujourd’hui les femmes et les filles subissent encore des violences basées sur le genre au Burundi.

Il a mentionné le cas du policier qui a récemment fusillé sa femme et d’autres cas isolés sur le territoire burundais où plusieurs femmes subissent toutes sortes violences.

Le président de l'AJAP a fait allusion au chômage et à la pauvreté, principaux ennemis de la jeunesse pour expliquer les sources des violences. Selon le président de l'AJAP, on aura bon fait de promouvoir l’égalité, la justice et la liberté, mais on n’arrivera jamais à prévenir la violence et au maintien de la paix tant que la pauvreté et le chômage subisistent, a-t-il indiqué.

Eric Nsengiyumva demande à la jeunesse burundaise de contourner tout ce qui les sépare, de respecter l’opinion d’autrui, le droit des réunions et de s’atteler aux travaux de développement.

Cette journée a été célébrée à Muramvya, Mwayo et Ngozi, a conclu Eric Nsengiyumva .

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