Le 12ème congrès des chirurgiens burundais s’est tenu jeudi 18 octobre 2018 à Bujumbura sous le thème « le cancer au Burundi ».
Des professeurs, des médecins, des étudiants en médecine et des infirmiers ont participé à ce congrès. Au cours de ce dernier, les médecins ont appelé les burundais à se faire dépisté une fois l’an pour connaître leur état de santé.

Au cours des exposés ils ont indiqué que le cancer peut être provoqué par la consommation abusive de l’alcool et du tabac mais aussi qu’il y a des cancers dont on ignore encore l’origine.

L’assistant du Ministre de la santé publique et de la lutte contre le Sida, Docteur Nsanzerugeze Joselyne a fait savoir que les chiffres des malades souffrant du cancer sont alarmants surtout dans les pays en voie de développement.

Elle a précisé que d’après les études menées par l’Organisation Mondiale de la Santé(OMS), le nombre de nouveau cas de cancer devrait augmenter de 70% au cours des 2 prochaines décennies dans les pays en voie de développement.
Docteur Nsanzerugeze Joselyne a fait savoir que la recherche, le dépistage en vue d’un diagnostic précoce ainsi que la prévention sont le tripier social capable de contrer l’avancée de la maladie cancéreuse.

Le Président de l’Association Burundaise des Chirurgiens du Burundi, Professeur Gabriel Ndayisaba a indiqué que le traitement demande une collaboration multidisciplinaire. Il a toutefois déploré l’insuffisance des chirurgiens au Burundi. Le Burundi compte 1 chirurgien pour 100 mille habitants.

Il a indiqué que l’Association Burundaise des Chirurgiens espère qu’avec l’appui du ministère de la santé publique ainsi que l’institution régionale en charge de la formation des étudiants en chirurgie, il y aura dans les années à venir des ressources humaines capables de prendre en charge différentes pathologies chirurgicales dans les hôpitaux de districts qui en ont besoin.