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La police effectue une fouille perquisition à Jabe pour traquer les malfaiteurs

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: publié Dimanche, le 03/06/2018 par GAKIZA Dorine

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Le porte-parole de la police Pierre Nkurikiye a animé mercredi 23 mai 2018 une conférence de presse pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur l’état de la situation sécuritaire dans le pays. Dans cette conférence de presse, il a indiqué que la police burundaise a effectué jeudi 22 mars 2018 une fouille perquisition dans le quartier 1 Jabe en mairie de Bujumbura avenue Kobero no33 dans la maison du nommé Habarugira Bernard. Munie d’un mandat d’arrêt RMP16802/NJMV du procureur de Bubanza, la police était à la recherche d’un certain Tuhabonye Christophe natif de Kabuye, commune Mbuye en province de Muramvya soupçonné chef de bande ainsi que d’autres personnes tous du parti MSD. Ils sont accusés d’association aux bandes de malfaiteurs voulant perturber l’ordre public et d’insoumission à l’autorité publique. Le porte-parole de la police nationale Pierre Nkurikiye a indiqué que la police n’a pas trouvé ces malfaiteurs sur le lieu mais qu’elle a saisi certains objets comme les documents d’identification de ces personnes recherchées, des photos, des foulards du parti MSD . Le propriétaire de la maison Habarugira Bernard a été arrêté pour interrogatoire bien qu’il a indiqué à la police que ça faisait au moins deux semaines qu’il n’avait pas vu ce nommé Christophe Tuhabonye. Le porte-parole de la police dit qu’il est évident qu’il ya encore des personnes qui veulent suivre l’idéologie du parti MSD bien que ce dernier a été enrayé de la liste des partis politiques agrées au Burundi. Au vu des objets saisis, Pierre Nkurikiye dit que ces malfaiteurs qui n’ont d’autres visées que de perturber l’ordre public seront poursuivis et traqués n’importe où ils seront pour répondre de leurs actes. La police Kenyane a également ramené vendredi 25 mai 2018, 23 femmes et filles victimes du trafic des êtres humains vers les pays arabes via le Kenya. Pierre Nkurikiye,porte parole du ministère de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes a indiqué que 6 autres personnes sont restées au Kenya pour des raisons d'enquête. Parmi elles, deux trafiquants dont un burundais et un kenyan.
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