Les ministères de l’intérieur et de la formation patriotique, celui de la sécurité publique et celui de la solidarité nationale avaient donné une date limite du 19 avril 2018 aux personnes qui vivent de la mendicité dans les centres urbains d’avoir dégagé et regagné leurs localités d’origine.

Néanmoins; le constat est que dans la ville de Bujumbura, les mendiants de tout âge et de sexes confondues ainsi que les enfants de la rue se font toujours remarquer dans les différents avenues, chaussés et boulevards de la capitale.
La plupart provient des provinces de Kayanza, Ngozi, Karusi et Bujumbura.

Certaines d’entre elles disent qu’elles ont nulle part ailleurs où aller, d’autres réclament du Gouvernement un paquet retour pour leur réinsertion pour certains et une autre catégorie demande un capital pour faire du commerce.

Dans la province de Rumonge, plus de 70 enfants ont été rassemblés vendredi 20 avril 2018 au cours d’une rafle effectuée par la police dans le cadre d’éradication du comportement des enfants de la rue.

Ces enfants ont été rassemblés dans le centre d’hébergement temporaire de la FVS-AMADE Burundi. Le centre pour le développement familial et communautaire en collaboration avec les ONG partenaires œuvrant dans la protection des enfants ont procédé à leur identification.

Selon Fulgence Ngabire Chef d’antenne FVS-AMADE, ce centre a une capacité d’accueil de 50 personnes et la FVS-AMADE Burundi s’étant engagée à accueillir les enfants de la rue de 3 à 10 ans pour qu’ils soient réinsérés dans les familles et à l’école.