Le Ministre de l’eau, de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme a sorti mercredi 18 avril 2018 une déclaration. A travers cette dernière, Célestin Ndayizeye s’exprime sur les catastrophes causées par les pluies diluviennes qui ont emporté des vies humaines et occasionné des dégâts matériels ces derniers jours dans les quartiers du nord de la capitale à savoir: Gahahe, Carama et Gasenyi.

Dans cette déclaration, le Ministre Ndayizeye présente ses condoléances les plus attristées aux familles éprouvées tout en compatissant avec ceux qui y ont perdu leurs biens.

Il a indiqué que ces dégâts sont le résultat de plusieurs facteurs tant anthropiques que naturels comme les activités qui se font dans les collines surplombant la ville de Bujumbura , les eaux des rivières Gasenyi qui ont débordé les rives, les pluies des bassins versants de la capitale et des différents ravins.

Selon les termes de cette déclaration, le ministère de l'environnement vient de prendre des mesures urgentes pour atténuer les chutes des eaux provenant des bassins versants et qui se déversent dans les rivières affluentes du lac Tanganyika. Le ministère s’engage également à faire d’urgence un plan d’assainissement montrant comment mettre en place les canalisations des eaux de pluie dans les endroits les plus menacés pour que les activités de construction suivent ce plan.

Le Ministre Célestin Ndayizeye souligne dans ce communiqué, que sauf les activités de construction du palais présidentiel et celles d’aménagement de la rivière Gasenyi, toutes les autres activités sont suspendues à Gahahe, Gatunguru et Carama en attendant les résultats issus des études qui vont immédiatement être menées.

Le Ministre Ndayizeye rappelle dans ce communiqué qu’il est strictement interdit de construire dans les zones de protection des rivières traversant la ville Bujumbura et sur le littoral du lac Tanganyika.

Des efforts sont consentis par le gouvernement pour l’orientation de la rivière Gasenyi jusqu’au lac Tanganyika, conclut le Communiqué.