Les travaux d'enrôlement au référendum constitutionnel et aux élections générales de 2020 sont émaillés de quelques irrégularités dans certaines provinces du pays.

A Ngozi, au centre de Gatwe, de la commune Nyamurenza, Jérôme Nimubona a été attrapé en flagrant délit jeudi 8 février 2018, en train d'inscrire dans les registres d'inscription de faux noms par rapport à ceux figurant sur les cartes nationales d'identités.

Dans un procès de flagrance au Tribunal de Résidence de Nyamurenza, Jérôme Nimubona a été accusé par le procureur de la République de Ngozi de sabotage dans les inscriptions des électeurs au référendum constitutionnel et aux élections de 2020.

Après délibération, Jérôme Nimubona a écopé un emprisonnement ferme de 6 mois et une amende de cinq mille huit-cent francs burundais (5800 fbu). Il a une durée de 5 jours pour interjeter l'appel, faute de quoi le jugement sera définitif.

Le Président de la commission électorale provinciale indépendante (CEPI) Paul Niyonzima se dit satisfait de ce jugement. Cela constitue un bon exemple pour les autres agents recenseurs qui veulent manipuler les listes des électeurs, a-t- il ajouté.

Vendredi 09 févier 2018, dans la commune Ntega dans la province de Kirundo sur la colline Rutagara, les nommés Niyonkuru Tharcisse âgé de 28 ans, agent recenseur et Nimubona William de 26 ans, encadreur du Centre d'Inscription ont été arrêtés par la police.

Ils sont accusés de fausser les inscriptions au référendum en écrivant des numéros non identiques à ceux figurant sur les cartes nationales d'identités.
Ils sont gardés au cachot du Commissariat de la Commune Ntega pour interrogatoire.