La 1ère Dame du pays Denise Nkurunziza a ouvert mercredi 6 décembre 2017, un atelier de mobilisation des femmes officiers et des femmes des officiers de la 1ère région militaire pour leur implication dans la stratégie fast track à travers l’objectif 90-90-90.

Le sida reste un danger public pour les pays subsahariens et surtout le Burundi. Le taux moyen de séroprévalence est estimé à 1.4% au niveau national, la ville de Bujumbura est à 5.9%. Pendant la période de juin 2017, pour 786.166 dépistés, 7710 sont atteints dont 2406 à Bujumbura, et pour 30000 enfants de moins de 15 ans dépistés, plus de 2000 sont atteints du VIH dont 110 à Bujumbura suivi de la province de Muyinga où 20 enfants sont contaminés.

Il souligne que les interventions dans la lutte contre le Sida sont centrées sur 4 axes dont la prévention, la prise en charge, la réduction d’impact et la gestion de réponse. C’est dans ce cadre que le Burundi a adhéré au programme mondial 90-90-90 qui a pour objectif de connaitre jusqu’en 2020, 90% des personnes vivant avec le VIH, que 90% qui sont connus soient sur les ARV et que 90% de ces derniers aient une charge virale indétectable.


Dans son mot d’ouverture, Denise Nkurunziza a aussi demandé aux participants de sensibiliser leurs pairs afin de faire le dépistage avant leur mariage et pendant les 3 premiers mois de grossesse. Elle leur a aussi demandé de venir en aide à ceux qui sont déjà atteints par le VIH/SIDA.