En cette Journée mondiale de la lutte contre le SIDA (1er décembre 2017), l’UNESCO et le Programme commun ONUSIDA s’unissent pour appeler de leurs vœux un monde où chaque femme et chaque homme puisse parvenir au meilleur état de santé possible, sans stigmatisation ni discrimination. Cela ressort d’un message rendu public le 1er novembre 2017, par la Directrice Générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.

A travers le message, la Directrice Générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay précise qu’il s’avère impérieux de garantir à tous, le droit à une éducation de qualité, car ces deux objectifs – la santé et l’éducation – sont indissociables. Le lien qui les unit est au cœur du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de la Stratégie de l’ONUSIDA 2016-2021, souligne Audrey Azoulaay.

Comme l’indique la Stratégie de l’UNESCO sur l’éducation pour la santé et le bien-être : contribution aux Objectifs de développement durable, la santé et l’éducation se renforcent mutuellement. Ainsi, les apprenants en bonne santé étudient mieux et, mieux éduqués, ils sont en meilleure santé.

La Directrice générale de l’UNESCO fait savoir que la santé et l’éducation sont interdépendantes. « Sans le droit à l’éducation, nous ne pouvons pas véritablement réaliser le droit à la santé. Il est largement établi que la réussite de l’éducation dépend beaucoup de l’état de santé des apprenants ainsi que des facteurs qui l’influencent, comme les comportements liés à la santé, les situations à risque ou le recours aux services de prévention.», précise-t-elle.

Selon le message, des études ont montré que les adolescentes recevant une éducation sexuelle complète de qualité, associée à un accompagnement par des professionnels formés, ont 40 % de risques en moins de faire face à des grossesses précoces ou non désirées et 30 % de chances supplémentaires de sortir diplômées du lycée. Cela se traduit par de meilleures conditions de santé à long terme, y compris par une réduction importante du risque d’infection par le VIH, et permet de sauver des milliers de vies, sachant que plus de 70 000 adolescentes des pays en développement meurent chaque année de complications liées à la grossesse et à l’accouchement.

La Directrice Générale de l’UNESCO profite de cette occasion pour lancer un appelle à tous les partenaires pour qu’ils unissent leurs forces en vue de mettre fin, d’ici à 2030, à la menace que constitue le SIDA pour la santé publique dans le cadre de leur engagement au service de la promotion du développement durable, des droits de l’homme, de l’égalité des genres et de la justice sociale.