Le Ministère de la Santé Publique et de Lutte contre le Sida en collaboration avec l’OMS, a organisé vendredi 22 décembre 2017, un atelier de mobilisation des ressources pour la lutte contre les Maladies Chroniques Transmissibles et non transmissibles avec un focus sur les maladies chroniques non transmissibles. Les activités ont été ouvertes par le Secrétaire permanent a.i qui a représenté le Ministre.

Dans son discours, il a indiqué que les maladies non transmissibles constituent pour le pays un fardeau lourd et non négligeable qui vient s’ajouter au fardeau des maladies transmissibles ou infectieuses dont le paludisme ; les infections respiratoires aiguës ; les maladies diarrhéiques qui constituent la troisième (13%), la malnutrition, le VIH/SIDA, les hépatites, la tuberculose, les traumatismes et brûlures.

Le Directeur du programme national de lutte contre les maladies chroniques non transmissibles, Docteur Innocent Nkurunziza a indiqué que ces maladies sont en train d’emmerger dans le Burundi. Il a dit que les résultats des dépistages effectués en masse dans les différentes provinces en témoignent.

Innocent Nkurunziza a révélé que la priorité est donnée aux maladies transmissibles qui tuent très rapidement comme le VIH/SIDA, le Paludisme, la Tuberculose et ainsi de suite.

Il a demandé aux bailleurs de fonds ainsi qu'au gouvernement d’impliquer aussi les fonds nécessaires pour éradiquer les maladies chroniques non transmissibles car elles constituent une menace pour la santé et pour l’économie nationale. Le programme national de lutte contre ces maladies chroniques non transmissible ne possède pas de budget nécessaire pour les combattre, a-t-il dit.

D’après Innocent Nkurunziza, pour lutter contre ces maladies chroniques, ils ont établi des plans stratégiques et politiques de lutter contre ces maladies. Ils effectuent des supervisons des formations mais ils déplorent qu’ils ne disposent pas des fonds suffisants pour diminuer d’une façon substantielle ces maladies.