7 jeunes filles sur 267 qui s’étaient rendues dans les Pays du Golfe à la recherche du travail ont été rapatriées. Tels sont les propos de Fabien NTAKARUTIMANA , Président de l’Association pour la Promotion et la Protection de l’Enfant Burundais (APRODEB) à l’occasion de la journée dédiée à l’abolition de l’esclavage célébrée le 2 décembre de chaque année. Selon le Président de cette association, le trafic d’être humains prend une allure inquiétante dans les Pays envoie de développement y compris le Burundi. Il appelle les parents à suivre de près les mouvements de leurs enfants. Fabien NTAKARUTIMANA indique que depuis avril 2015-2016 plus de 267 filles et jeunes femmes ont été vendues dans les pays du Golfe dont Oman et l'Arabie Saoudite par des groupes d’association non reconnues par la loi burundaise. Parmi les rescapées, 7 filles ont déjà regagné le pays natal, d’autres subissent toujours de mauvais traitements dans ces pays. Le Président de l’APRODEB prie les parents de rester vigilants et communicatifs avec leurs enfants car c’est par l’absence de cette communication que les trafiquants ont recruté facilement ces enfants. Fabien NTAKARUTIMANA lance un appel vibrant au gouvernement burundais via le Ministère des Relations Extérieures , l'invitant à entrer en dialogue avec les pays du Golfe qui abritent ces burundaises pour les rapatrier dans leurs pays natal.