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A/N: Le rapport de la FIDH contesté par 2 ministres devant les députés

Politique
: publié Vendredi, le 02/12/2016 par NININAHAZWE Gaudiose

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Une séance des questions orales à l'Assemblée Nationale a été organisée à l'hémicycle de Kigobe jeudi 1er Décembre 2016 .
Deux ministres étaient invités à l'hémicycle de Kigobe pour répondre aux questions des parlementaires. Celui en charge des Droits de l'Homme, Martin NIVYABANDI et Aimé Laurentine KANYANA qui a la justice dans ses attributions. Au cours de cette séance, il était question de donner la lumière sur le rapport récemment publié par la Fédération Internationale des Droits de l'Homme(FIDH). Le ministre Martin NIVYABANDI qui a pris la parole en premier a d' abord donné un bref aperçu de la situation. Il a affirmé que depuis Avril 2015, le Burundi a traversé une période très délicate : des manifestations, des formations des armées dans les différents quartiers, tentative de renversements des institutions, des attaques dans des camps militaires. Pendant toutes ces étapes, des vies humaines ont été emportées. Toutefois, dès Janvier à aujourd'hui, la situation des Droits de l'Homme s'est améliorée. Le nombre de gens torturés a sensiblement diminué sauf des cas de violences faites aux femmes, le banditisme etc... mais qui ne sont pas liés à des fins politiques.
A la question de savoir si le Burundi aurait été consulté dans la rédaction du rapport de la FIDH, le ministre Martin NIVYABANDI a indiqué que son ministère n'a pas été associé dans ce travail. Il a fait une comparaison de ce rapport à celui produit par Human Right Watch, Amnistie Internationale etc...
La ministre Aimé Laurentine KANYANA a complété la ministre Martin NIVYABANDI en disant que ce rapport a été conjointement rédigé avec la Ligue Iteka qui ne figure plus sur la liste des associations de la société civile reconnues par le ministère de l'intérieur. D'où ce rapport est nul et non avenu. Les parlementaires ont demandé à la ministre de la justice de faire la lumière sur les risques de génocide au Burundi souvent au cœur des débats dans la communauté européenne. Aimé Laurentine KANYANA a dit qu'il n'y a aucun risque. Elle a ajouté que ceux là qui diffusent ces fausses informations sont responsables de la préparation de ce génocide. A la question du retrait du Burundi de la Cour Pénal Internationale(CPI) qui serait l'une des manoeuvres pour ne pas condamner certains crimes, la ministre de la justice a fait savoir qu'aucun crime n'échappera à la justice burundaise comme cela est prévu par la loi burundaise. Une autre préoccupation qui a attiré l'attention des parlementaires concerne les prisonniers politiques qui serait de l'ethnie tutsi. La ministre Aimé Laurentine KANYANA a fait savoir que la responsabilité est individuelle quelque soit l'auteur du crime. Des propositions ont été émises au cours de cette séance. Certains députés ont proposé d'accepter l'envoi des experts des Nations- Unies pour enquêter sur la situation des Droits de l'Homme au Burundi afin de prouver le contraire aux détracteurs. Selon le ministre ayant en charge les Droits de l'Homme dans ses attributions, il ne voit pas l'intérêt du déplacement de ces experts au Burundi car ils vont produire le même rapport que le précédent rejeté par les parlementaires.
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